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Auteur et co-auteurs
Marimée Godbout-Parent
UQAT - Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
Nancy Julien, Hermine Lore Nguena Nguefack, Gabrielle Pagé, Line Guénette, Lucie Blais, Anaïs Lacasse
Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, Université de Montréal, Université Laval
5a. Résumé

Contexte. L’activité physique (AP) devrait faire partie du plan de traitement multimodal de la douleur chronique (DC). Le choix et l’utilisation de traitements peuvent toutefois être influencés par des facteurs biopsychosociaux. Objectifs. Explorer l’association entre l’identité de genre, les rôles de genre et l’utilisation de l’AP comme traitement de la DC. Méthodes. Cette étude a été réalisée grâce à la Cohorte COPE, une infrastructure de données découlant du recrutement web de 1935 personnes vivant avec de la DC au Québec. Dans le questionnaire, l’identité de genre était mesurée avec une question fermée (femme, homme, non-binaire), et les rôles de genre avec le Bem Sex-Role Inventory qui permet la classification de traits féminins, masculins, androgynes ou indifférenciés. Une liste à cocher de 31 traitements physiques/psychologiques était présentée. Résultats. Parmi les personnes répondantes (femmes : 84%, âge moyen : 49 ans), 42% ont déclaré utiliser l’AP comme traitement. Cette prévalence variait selon l’identité (femmes : 43%, hommes : 34%, non-binaires : 75% ; p=0,015) et les rôles de genre (personnes masculines : 53%, féminines : 34%, androgynes : 46%, indifférenciées : 39% ; p=0,001). Conclusion. Pourquoi les femmes et les personnes aux traits masculins sont plus enclines à utiliser l’AP pour la gestion de leur DC? En plus de promouvoir une science plus équitable, la considération des facteurs sociaux tels que le genre peut mener à des stratégies de promotion et à une offre de traitements plus personnalisées.


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