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Nos sociétés sont structurellement diversifiées sur le plan linguistique, socioculturel et ethnique. Dans de tels contextes, la prise en compte de la diversité fait débat et est l’objet de réflexion et de recherche sous différents angles et à différents niveaux de fonctionnement de la société. L’immigration occupe une grande place dans ce débat, non pas comme unique facteur de création de la diversité de nos sociétés, mais comme facteur qui l’alimente et l’actualise continuellement.
Depuis près d’une vingtaine d’années, quelques pays ont choisi d’offrir une formation culturelle (c’est-à-dire non confessionnelle) aux faits religieux. Offert de façon optionnelle ou obligatoire, ce type d’enseignement culturel du fait religieux se donne notamment en Espagne, dans certains cantons suisses et au Québec. Cet enseignement du phénomène religieux soulève toutes sortes d’enjeux aujourd’hui : la formation des enseignants, leur posture éthique, la prise en compte de la diversité des pratiques et des convictions, la tension entre science et croyances, etc.
Les technologies de l’information et des communications ont apporté des changements significatifs dans plusieurs sphères de la société, et le monde de l’éducation n’y a pas échappé. L’apparition des plateformes numériques a participé au développement de la formation à distance (FAD) et a également favorisé « le développement progressif de nouvelles formes d’enseignement » (Lebrun, 2010, p. 97).
Même s’il est bien établi que la santé mentale et la persévérance scolaire sont fortement liées, ce n’est que récemment que les établissements scolaires ont commencé à accorder de l’importance à ce lien. Selon la Commission de la santé mentale du Canada, 1,2 million d’enfants et de jeunes canadiens sont touchés par la maladie mentale.
Depuis plusieurs années, les milieux politiques et éducatifs ont mis en œuvre différentes avenues pour valoriser la formation professionnelle (FP) au Québec. Une de ces avenues concerne les exigences des programmes de FP. En effet, ils exigent désormais la maitrise de savoirs conceptuels, technologiques, analytiques et logiques, et de plusieurs matières de base (mathématiques, français, anglais, etc.). Ils permettent de former des individus compétents et qualifiés. Ces éléments ont eu des répercussions sur les programmes de formation des enseignants de ce secteur.
En formation initiale des enseignants, le temps consacré à la discipline de l’évaluation des apprentissages est très faible (Stiggins, 2017). Au Québec, les programmes préparent peu les futurs enseignants à la réalisation des différentes tâches associées à l’évaluation (CSE, 2019), la plupart des programmes ne comprenant que 3 ou 4 crédits sur les 120 totaux (soit environ 3 %).
Le colloque en mesure et évaluation, mis en place par Gilles Raîche et Jean-Guy Blais en 1999, fêtera sa 15e édition lors du Congrès de l’Acfas 2014. Depuis ses débuts, ce colloque connaît une évolution constante. En 2010, il s’inscrit sous l’égide du groupe de recherche le Collectif pour le développement et les applications en mesure et évaluation (Cdame). De plus, en 2009, la collection Mesure et évaluation, publiée aux Presses de l’Université du Québec, a émergé de ce colloque.
Depuis plusieurs années, en sciences de l’éducation comme dans d’autres disciplines, on observe un intérêt grandissant pour les théories historico-socioculturelles. Parmi celles‑ci, mentionnons la théorie de l’activité, la cognition située, la clinique de l’activité et les communautés de pratique. Ces théories s’inscrivent dans la foulée des travaux de Vygotski, mais tirent également leurs sources des théories du langage, de l’interactionnisme symbolique et du pragmatisme.
La motivation scolaire est un champ de recherche très documenté, étudié à partir de différentes perspectives théoriques. Plusieurs recherches portent sur la motivation en contexte collégial, mais peu d’écrits mettent explicitement en commun des résultats de travaux représentant différents axes d’étude (en matière de bases théoriques ou de cadres méthodologiques) de la motivation scolaire au collégial. Ce colloque est l’occasion idéale pour une telle mise en commun et pour favoriser les échanges entre chercheurs, décideurs et pédagogues.
Les disciplines jouent un rôle clé dans la réussite scolaire des jeunes. Plusieurs études mettent de l’avant les apports variés de l’enseignement-apprentissage de la musique en contexte scolaire, tels que le développement de la motivation, de l’estime de soi, de l’esprit critique, de la pensée créative, de la coopération, de l’organisation et de la discipline personnelle, composantes qui à leur tour viennent soutenir les apprentissages dans un ensemble de disciplines scolaires (Azaryahu et al., 2023; Ester et Turner, 2009; Thiam, 2006; Upitis et Smithrim, 2002).
On sait depuis longtemps que la réussite scolaire est un fort prédicteur de persévérance, de diplomation et de réussite professionnelle (Eccles et Wigfield, 2020). Malheureusement, l’objectif éducatif de réussite est souvent confondu avec celui de la performance. Par exemple, au Québec, l’une des manifestations de la valorisation de la performance est l’usage d’épreuves nationales obligatoires dites « à enjeu élevé ».
Ce colloque, organisé par l’Association pour le développement de l’enseignement et de la recherche en administration de l’éducation (ADERAE), vise à rendre compte du développement de compétences des directions d’établissement scolaire, tout comme de leur rôle dans le développement des compétences de leur personnel et des compétences collectives.
Les formations professionnalisantes, dont les formations à l’enseignement font partie, peuvent être conçues selon plusieurs modalités. Entre des formations centrées sur les compétences purement universitaires et des formations s’intéressant principalement aux compétences non universitaires, de nombreuses ingénieries de formation ont vu le jour durant les dernières décennies, l’alternance et l’apprentissage par situations en étant deux exemples emblématiques. Mais l’organisation de l’alternance varie fortement d’une institution à l’autre.
Bien que les interventions punitives aient démontré leur inefficacité, notamment auprès des enfants et des adolescents présentant des difficultés récurrentes de comportement, elles ont toujours tendance à être surutilisées, par exemple en contexte scolaire (Bernier et al., 2022; Skrivan et Benoit, 2022).
La diversité des acteurs de l’éducation (origine ethnoculturelle, langue, religion, capacités physiques et intellectuelles, sexe, identité de genre, orientation sexuelle) est une richesse que plusieurs ministères de l’Éducation reconnaissent (MECB, 2008; MEO, 2009; MEQ, 1998). Cette diversité à célébrer suppose des interventions qui visent l’inclusion et l’équité de tous de même que l’élimination de la discrimination (CSE, 2016; UNESCO, n.d.).
Au cours des années 1960, dans la foulée de la publication du rapport de la Commission royale d’enquête sur l’enseignement dans la province de Québec (rapport Parent), le gouvernement québécois a entrepris une réforme majeure du système d’éducation, jusqu’alors pris en charge principalement par l’Église, afin d’en démocratiser l’accès. Le gouvernement adopte alors progressivement une série de lois qui conduisent, notamment, à la création du ministère de l’Éducation par l’Assemblée nationale (13 mai 1964) et à la création du Conseil supérieur de l’éducation cette même année.
Depuis quelques années, la pénurie de main-d’œuvre dans des secteurs reliés aux mathématiques, aux sciences, à l’ingénierie et aux technologies se fait sentir au Québec et ailleurs. Une étude sur l’évolution des effectifs étudiants universitaires (Sévigny et Deschênes, 2007) montre à ce propos que les filles délaissent particulièrement ces domaines depuis le début des années 2000.
Ce colloque, organisé par le Groupe d’intervention et d’innovation pédagogique (GRIIP) du réseau de l’Université du Québec, vise à explorer de quelles façons chacun, qu’il soit enseignant (Chauvigné et Coulet, 2010), gestionnaire (Paquay, 2012; Huot, 2014) ou conseiller pédagogique (Frenay, Saroyan, Taylor, Bédard et al., 2010), peut contribuer au développement des compétences (Brassard, 2012) et à la construction de l’expertise pédagogique à l’enseignement supérieur tant au collégial qu’à l’université (De Ketele, 2010).
Les recherches en matière d’enseignement de l’histoire abondent et s’intéressent autant aux questions de fondements (incarnées par exemple dans des analyses des objectifs des programmes d’études) qu’aux questions d’application (matérialisées par des expérimentations, en classe, d’activités avec des jeux vidéos, par exemple). Il en ressort une vue parcellaire sur cet ensemble disparate.
Ce colloque sera l’occasion de dresser un bilan et de proposer des pistes de réflexion pour les années à venir dans le champ de la prévention des différentes formes de radicalisation menant à la violence dans les établissements d’éducation. Il sera un espace de discussions, d’échanges et de rencontres pour l’ensemble des acteurs du monde de l’éducation concernés par ce dossier.
Sur le plan international, l’inclusion et la participation sociale sont devenues une visée importante des politiques éducatives concernant les élèves sourds ou ayant une surdité (ONU, 2006). Également, les recherches actuelles portant sur l’éducation des enfants sourds (Kristoffersen et Simonsen, 2014) mettent en évidence l’importance de la littératie comme un enjeu pour le développement du langage précoce chez ces enfants, ce qui peut favoriser le développement de la participation sociale.
Pour favoriser une entrée dans l’écrit réussie, il est essentiel que l’enfant d’âge préscolaire vive des expériences littéraciques au sein de sa famille et à la maternelle (Piasta et al., 2012; Scarborough, Neuman et Dickinson, 2009).
Les recherches participatives (RP) ne sont plus à définir ou à expliciter; elles sont parvenues à s’imposer dans l’univers des recherches en sciences humaines et sociales comme une autre façon pertinente et valable de faire de la recherche qui tient compte des perspectives des acteurs ou participants concernés (Anadon, 2007; Bednarz, 2015; Morissette et al., 2017), et ce, selon la spécificité des formes que peuvent prendre ces recherches (recherche-action, recherche collaborative, etc.).
L’apprentissage de la lecture et de l’écriture est une activité complexe. Un des facteurs expliquant la difficulté pour plusieurs à accomplir cette tâche concerne l’opacité de l’écriture alphabétique. En effet, l’orthographe française représente la langue orale sur le plan de la phonologie, mais la relation graphèmes-phonèmes est multivoque. De plus, pour transcrire tous les phonèmes, une combinaison des lettres de l’alphabet est nécessaire (Sprenger-Charolles et Colé, 2013).
La thématique de recherche retenue dans le cadre de ce colloque est l’intervention auprès des familles vivant avec des personnes ayant un trouble du spectre de l’autisme (TSA) et auprès de leurs partenaires. La prévalence du TSA est actuellement estimée à un enfant sur 68 (Centers for Disease Control and Prevention [CDCP], 2014). Le TSA est un trouble neurodéveloppemental qui se traduit principalement par un déficit sur le plan de la communication sociale ainsi que des comportements et intérêts restreints et répétitifs (American Psychiatric Association [APA], 2013).