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Finalistes de Ma thèse en 180 secondes, édition internationale 2022
Finale MT180

Le 6 octobre 2022, vingt doctorantes et doctorants de la francophonie internationale présentaient leurs thèses en trois minutes, à la fois devant le public du Théâtre Outremont, à Montréal, et aux internautes du monde entier.

Nous avons demandé à quelques finalistes de nous résumer en 180 mots, ce qu'elles ont appris de leur expérience au concours Ma thèse en 180 secondes. Voici leurs réponses.

Alice Collignon

Université de Liège, Belgique
Titre de la thèse :
Ciblage de la voie HER2 dans le cancer du sein

Alice CollignonDurant la semaine qui a précédé le concours, j’ai d’abord appris à mieux gérer mon stress. Le fait d’être entourée des autres candidat·e·s m’a énormément rassurée. En effet, un vrai partage s’est rapidement créé et l’entraide a pris le pas sur la compétition. Je me rappelle ce magnifique instant où, dans le métro le jour J, nous avons fait notre prestation devant des inconnus comme entraînement. Cela nous a bien détendus et rapprochés, tout comme à la répétition générale. La bienveillance était de mise et le sourire ne nous a pas quitté de la journée!

Ensuite, la rencontre avec d’autres doctorant·e·s de différentes nationalités est tellement enrichissante! Bien que nos sujets de thèse sont très différents, nous avons partagé sur notre expérience du doctorat et trouver pas mal de similitudes qui m’ont rassurée.

Enfin, je tiens à remercier Cassandre Obispo et Sabrina Giroux de l’Acfas pour l’organisation de la semaine. Leur travail et leur implication méritent d’être soulignés. Merci les filles, car grâce à vous, j’ai vécu une grande expérience!


Audréanne Loiselle

Université de Montréal, Canada
Titre de la thèse :
Synergies et compromis entre les fonctions et services écologiques de trois types de milieux humides de bord de lac

Audréanne LoisellePlus de 180 choses en tout cas! Mais je crois que la chose la plus importante que je retire de cette expérience, c’est l’évolution de ma perspective de la communication scientifique. En fait, MT180, c’est le moteur qui m’a poussé à suivre de nombreuses formations, à assister à des conférences, à lire et à regarder tellement de vidéos afin d’évoluer en tant que communicatrice. Écouter autant de gens passionnés, eh bien c’est passionnant… et contagieux! Ça m’a aussi permis de découvrir la diversité du domaine et des manières de communiquer, et d’identifier mes forces, mes faiblesses, et mes préférences. 

Le format MT180, c’est une performance scénique où l’on doit apprendre à jongler avec les mots, les gestes, la voix, le tout dans une gymnastique temporelle bien précise dont on espère réussir l’atterrissage! C’est écrire, réciter, incarner, amuser, sensibiliser, et si possible, marquer un public en l’espace de 3 minutes. MT180, c’est aussi rencontrer des finalistes des quatre coins du monde, tout aussi passionné·e·s que nous! C’est donc avoir des échanges riches et tisser des liens forts.  

Bref, MT180 c’est une aventure inoubliable. 


Dharyan Minien

Open University of Mauritius, Maurice
Titre de la thèse :
L’évolution de la langue française à Maurice au niveau secondaire/supérieur de 2000 à 2020 : Études des méthodes d’enseignement et évaluation des compétences langagières

Dharyan MinienLa finale internationale MT180 m’a permis d’avoir une vision plus large de la vulgarisation. Le jour J fut exceptionnel et mémorable pour tous les finalistes. Ce ne fut pas seulement une compétition mais tout un partage. Tous ces doctorant·e·s de divers pays réunis ont savouré ce moment.

Les finalistes étaient animés d’une passion et d’un enthousiasme délirant. Je me suis sentie dans un monde connu. J’étais dans mon monde. J’applaudissais non pas mes adversaires, mais mes partenaires de recherches. Je suivais chaque présentation et ne perdais pas un seul mot. Il faut de tout pour faire un monde, et les 20 finalistes ont tissé un fil de connaissances en 3 600 secondes.

Dans les coulisses, j’appréhendais ma présence sur la scène, mais devant l’audience, je fus prise d’une telle assurance. À la fin de mes 180 secondes, je me disais quel dommage de s’arrêter. En tant que chercheuse, j’estime avoir remporté ma propre victoire car je voulais toucher le grand public avec ma problématique.

J’encourage tous les doctorants et doctorantes à participer à MT180, car ils en sortiront tous gagnants.


Sophie Rivara

École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), Suisse
Titre de la thèse :
Traquer la localisation spatiotemporelle et les interactions du senseur de l'immunité innée STING

Sophie RivaraCent quatre-vingt secondes pour une thèse, c’est peu.

Ça prend de la synthèse, des métaphores, de l’humour, mais pas trop fort.

C’est éveiller les émotions pour faire passer l’information. Raconter une histoire pour transmettre un savoir. Mêler la science et l’art, sans en trahir aucun.

Cent quatre-vingt mots pour décrire MT180 et ce qu’on y a appris, c’est pire.

Parce que MT180, c’est une vraie aventure. Un voyage. On y va, on rencontre, on découvre. Plein de gens, plein de thèmes, des envies d’ouverture, un mélange de cultures. Partager nos idées, notre respect, nos visions de la science, nos perceptions du monde, notre soif d’échanges, de communication.

J’ai rallumé la flamme qui m’avait poussée sur le chemin de la recherche. J’en ai retrouvé le sens, l’intérêt. J’ai découvert le plaisir de la scène, le rire dans la science, l’essence de ma thèse. Le stress du show, la satisfaction de la précision, le pourquoi du doctorat. Et la beauté de tous nos univers mêlés, qui ne se ressemblent pas, mais s’assemblent parfaitement, pour célébrer la culture, le partage, la connaissance.


Gergana Sakarski

Université de Sofia Saint Kliment Ohridski, Bulgarie
Titre de la thèse :
Développement académique et réalisation professionnelle des personnes instruites dans la famille : étude comparative

Gergana SkarskiEn tant que finaliste du concours international MT180, j’ai eu l’occasion de vivre une expérience inoubliable lors de la semaine de la finale internationale à Montréal. Grâce à la préparation au concours, j’ai pu non seulement prendre du recul sur mes travaux de recherche, mais également sur mon projet de vie.

J’ai eu l’opportunité d’apprendre énormément sur mon sujet de thèse lors de ma discussion avec le Pr Brabant de l’Université de Montréal. Les échanges, les informations et le retour d’expérience m’ont permis de booster ma motivation, d’approfondir mon travail de recherche et d’élargir encore plus mon réseau avec des chercheur·se·s de renommée mondiale dans mon domaine.

J’ai fait des rencontres enrichissantes avec des personnes d’horizons différents qui m’ont nourrie de savoirs, et qui m’ont donné l’occasion d’élargir mon réseau scientifique. Les exemples que j’ai vus étaient inspirants et je suis certaine que le concours MT180 donnera ses fruits au-delà des frontières.

La semaine était très riche en émotions et la finale était une parfaite occasion d’aller au-delà de mes limites.


  • Finalistes de Ma thèse en 180 secondes
    édition internationale 2022

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