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Les champignons, par l'envoûtement qu'ils produisent chez chacun de nous, exacerbent le désir de les mieux connaître, mais leurs vertus réelles ou magiques attirent et réunissent des personnes forcément sympathiques qui aiment la nature et sont animées du besoin de comprendre, René Pomerleau, 1980.

Le Fonds René-Pomerleau

L’Acfas annonçait le lundi 14 mars 2016, dans un communiqué, « un don majeur testamentaire et la création subséquente du Fonds René-Pomerleau. Le grand botaniste et mycologue québécois, a en effet décidé de donner en héritage une somme importante à l’Acfas. À son décès, en 1993, monsieur Pomerleau a créé une fiducie destinée à l’Acfas dont le capital lui revient aujourd’hui. » Et dans une décision unanime lors de la tenue de sa réunion de novembre 2015, le conseil d’administration a convenu de n’utiliser que les revenus de ce fonds, de façon à lui assurer une pérennité. Ce fonds sera majoritairement dirigé vers les activités futures de l’Association visant notamment la relève en recherche.

René Pomerleau, vu par J. André Fortin

Selon la notice des Prix du Québec, présentant le lauréat 1981 du Prix Marie-Victorin, « René Pomerleau, un des premiers phytopathologistes, formera et entraînera derrière lui des dizaines de scientifiques, faisant ainsi fleurir la mycologie. Son travail de recherche constituera un apport d'une grande richesse à la connaissance et à la taxinomie universelles des champignons. Le mouvement naturaliste québécois lui est par ailleurs redevable, depuis plus d'un demi-siècle, de son travail d'éducateur. »

Pour témoigner de l’héritage de René Pomerleau, Découvrir s’est entretenu avec l’un ses étudiants, J. André Fortin, biologiste et mycologue, bien connu pour l’importance de ses travaux sur les mycorhizes. La première rencontre a lieu avec le Pomerleau-mycologue, alors qu’à 14 ans J. André Fortin est introduit au Cercle des mycologues de Québec, au début des années 1950. Puis, il retrouve le Pomerleau-phytopathologiste, en devenant  étudiant dans son laboratoire, dans les années 1960.

 

Pour en savoir plus sur les travaux de J. André Fortin, cet héritier de René Pomerleau :

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