Aller au contenu principal
Il y a présentement des items dans votre panier d'achat.
86e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Pascale Thériault
UdeM - Université de Montréal
5a. Résumé

La culture autour des jeux vidéo est largement teintée d'une masculinité militarisée (Kline et al. 2003), notamment parce que l’industrie vise un public cible majoritairement masculin. Or, on assiste de plus en plus à des tactiques de résistance féministe, se manifestant à la fois dans la création et les pratiques de jeu. Ces tactiques deviennent une nécessité, car les joueuses sont victimes de harcèlement et doivent jongler avec des représentations et des rôles narratifs sexualisés et stéréotypés promus par l'industrie.

S'inscrivant dans une mouvance féministe populaire en réponse aux problèmes de harcèlement soulevés par le mouvement misogyne GamerGate (Wofford 2014), ces résistances féministes se multiplient mais demeurent peu étudiées. En effet, comme Trépanier-Jobin et Bonenfant l'affirment (2017), les théories féministes demeurent sous-utilisées en études du jeu vidéo.

La communication visera à présenter une cartographie préliminaire des résistances féministes en questionnant leur place au sein du paysage vidéoludique. En premier lieu, la présentation abordera les enjeux de la culture vidéoludique toxique et de la masculinité militarisée (Consalvo 2012; Kline et al. 2003). Le cadre théorique s'appuiera sur les théories du design radical (Flanagan 2013) et des pratiques vidéoludiques subversives (Layne et Blackmon 2013; Westecott 2013). Finalement, la communication proposera une cartographie préliminaire des pratiques féministes, comme le modding ou les machinimas.