Julie Ruel UQO - Université du Québec en Outaouais
5a. Résumé
Depuis quelques années, les organisations adoptent l’écriture inclusive, aussi appelée égalitaire, épicène, non sexiste, dégenrée ou neutre. Les pratiques d’écriture inclusive visent à féminiser ou à rendre neutre la langue française afin que le masculin ne l’emporte plus sur le féminin (Brunet, 2022). Or, il n’y a pas de consensus sur les règles à suivre (Dister et Moreau, 2024). La pratique des doublets abrégés avec point médian (ex. étudiant·e·s) est retenue par plusieurs organisations. On fait même souvent un amalgame entre écriture inclusive et l’utilisation des points médians, les deux étant perçues par plusieurs comme des synonymes. Or, cette utilisation n’est pas recommandée par des instances officielles comme l’Office québécois de la langue française (Girard, 2024). De plus, cette pratique soulève des inquiétudes sur le plan de la lisibilité et de l’accessibilité à l’information pour plusieurs groupes de la population, dont les personnes en situation de handicap ou faibles lectrices (Brunet, 2021). Un besoin de s’appuyer sur des connaissances scientifiques ou empiriques est exprimé par les organisations. En collaboration avec Santé publique France, la conférencière travaille à une 2e édition du Guide « Communiquer pour tous » qui va en ce sens. Comment écrire de façon inclusive et respecter les grandes lignes du langage clair? La communication présentera des données récentes sur l’écriture inclusive et proposera des réponses à cette question.
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