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Auteur et co-auteurs
Alicia Legault Verdier
UdeM - Université de Montréal
5a. Résumé

Si parler d’islam peut faire penser au voile ou au croissant de lune il existe d’autres vêtements et symboles qui sont portés ou affichés par les musulman·es. Faire un choix de rendre visibles ou non ces marqueurs permet d’affirmer son appartenance à l’islam. Mais, est-ce à la société québécoise ou aux autres musulman·es que la mise en visibilité s’adresse? Dans ma thèse de doctorat, je me questionne sur la place des objets et vêtements ornés de portraits de cheikhs chez les disciples de la Mouridiyya, confrérie soufie sénégalaise. L’islam étant souvent présenté comme une religion où la représentation figurative, les portraits, ne fait pas consensus. La question de recherche posée est la suivante : comment les disciples de la Mouridiyya négocient-ils·elles leur place à travers ces portraits de cheikhs? La formulation de cette communication est : de quelles manières rendre invisibles ou visibles les marqueurs corporels et spatiaux façonne le rapport des disciples de la Mouridiyya à l’islam? Notre terrain s’est réalisé sous la forme d’observations participantes et d’entrevues avec une trentaine d'hommes et des femmes, au Québec entre 2022 et 2024. Des résultats préliminaires sont présentés. Au niveau scientifique la recherche veut participer à l’avancement des connaissances sur les modalités vestimentaires en lien avec des demandes de reconnaissance. Les migrations sénégalaises sont en croissance au Québec et je veux contribuer à l’étude de cette communauté musulmane.