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91e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Hiba Brunet
UdeM - Université de Montréal
Marie-Michèle Dufour, Steve Geoffrion
Université de Montréal
5a. Résumé

Les deux premières vagues de la pandémie de COVID-19 au Québec furent marquées par des mesures sanitaires restrictives et un réseau de soins débordé. Le contexte pandémique québécois a été un élément aggravant aux facteurs de risque préexistants quant aux difficultés de santé mentale chez les travailleurs de la santé. Cette étude longitudinale prospective a permis de (a) mieux comprendre l’évolution des symptômes de détresse psychologique chez ces travailleurs et de (b) contraster ces résultats selon des catégories d’emploi : les soins infirmiers, la médecine et les soins de santé et de services sociaux (SSS) ainsi que l’administration, la gestion et le secrétariat. Les 276 participants étaient divisés en deux temps de mesures et répondaient à un questionnaire hebdomadaire. Nos résultats ne révèlent aucune différence significative entre le printemps et l’automne 2020 pour tout l’échantillon sur tous les indicateurs de mesure (anxiété, dépression et trouble stress post-traumatique (TSPT)). En catégorisant les emplois, les travailleurs de première ligne (soins infirmiers, médecine et SSS) ressortent comme le groupe le plus à risque de dépression et de TSPT. Malgré une inscription majoritaire dans une trajectoire constante sous-clinique, ces travailleurs sont les seuls à ne pas avoir connu de baisses dans les indicateurs de mesure. Or, les administrateurs, eux, ont connu une baisse significative des niveaux de dépression et de TSPT. La résilience se trouverait sans doute au front.


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