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Auteur et co-auteurs
Gabriel Béliveau
UdeM - Université de Montréal
Marc Alain, Vicky Brassard
Université du Québec à Trois-Rivières, Université Laval
5a. Résumé

Les policiers et policières possèdent des pouvoirs particuliers qui, pour le bien de la démocratie, doivent être sous surveillance. Par ailleurs, leur culture professionnelle basée sur la solidarité interne et l’isolement rend la lutte à la déviance policière compliquée. C’est ainsi que les mécanismes de contrôle indépendant de la déviance policière ont été instaurés; leurs objectifs étant de protéger la population et promouvoir les meilleures pratiques policières. Ces dernières années, la société canadienne a assisté à une montée du nombre de plaintes formelles déposées à l’encontre de la police. S’appuyant sur un rare et riche corpus de données à méthode qualitative mixte – une recherche documentaire et quinze entretiens semi-directifs –, notre recherche s’intéresse à la fois à la structure et au fonctionnement des organisations responsables du traitement des plaintes à l’encontre de la police. Dans une perspective comparative d’ensemble, les résultats indiquent qu'elles possèdent d'importants pouvoirs juridiques, mais des ressources réelles limitées pour les mettre en pratique. Nous ouvrons ainsi la discussion sur la question de la réforme de l’appareillage d’encadrement des pratiques policières, avant d’établir une standardisation des meilleures pratiques en ce sens.