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91e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Malika Lanthier
Université d’Ottawa
Paniz Tavakoli, Caitlin Higginson, Claude Richard-Malenfant, Chloé Léveillé, Meggan Porteous, Zachary Kaminsky, Javok Shlik, Rebecca Robillard
Unité de recherche sur le sommeil, Institut de recherche en santé mentale de l'Université d'Ottawa au Royal, École de psychologie, Université d'Ottawa, Clinique des traumatismes liés au stress opérationnel, Centre de santé mentale Royal
5a. Résumé

Les perturbations de sommeil et les difficultés d’attention sont des caractéristiques clés qui interagissent dans le trouble de stress post-traumatique (TSPT). Bien que le sommeil affecte les performances cognitives, on sait peu de choses sur la façon dont il contribue aux difficultés des réseaux attentionnels chez les personnes atteintes de TSPT. L'étude actuelle examine l'interaction entre l'architecture du sommeil et les processus attentionnels dans le TSPT. Treize vétérans (1 femme, moyenne + ET = 49 + 8,9 ans) atteints de TSPT selon les critères du DSM-V ont été recrutés. Les potentiels évoqués (PE) sont enregistrés avant le coucher dans deux conditions : un stimulus auditif présenté rapidement (2 s) ou lentement (16 s). Les PE suscitées dans la condition lente sont reconnues pour activer les réseaux attentionnels du lobe frontal. La polysomnographie a été enregistrée toute la nuit. Des corrélations de Pearson sont réalisées pour évaluer les associations entre le sommeil et les composantes PE (N1 et P2), qui reflètent le traitement attentionnel. La composante P2 dans la condition lente était significativement et négativement corrélée avec la latence du sommeil REM (r = -0,69, p = 0,008) et de manière positive avec les minutes passées en sommeil REM (r = 0,59, p = 0,033). Cette étude révèle que l’augmentation de la densité du sommeil REM est associée à un traitement attentionnel du lobe frontal accru.