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Auteur et co-auteurs
5a. Résumé

Dans les pays sahéliens, l’agriculture essentiellement céréalière est tributaire des aléas climatiques. Depuis les sécheresses des années 1970, de nombreux petits barrages ont été réalisés pour la production agricole de contre-saison. Au Burkina Faso, ces ouvrages ont favorisé la réalisation d’aménagements hydroagricoles qui contribuent à lutter contre la pauvreté en milieu rural et péri-urbain.

Dans la commune de Koubri, située à proximité de la capitale du Burkina Faso, les petits barrages ont permis l’essor des cultures maraîchères et des fermes agricoles. Toutefois, une forte pression humaine sur les ressources en eau s’observe depuis quelques années. L’étude s’inscrit dans la gestion par bassin versant de l’eau, elle est une contribution à la gestion territoriale de l’eau. Les données primaires ont été collectées en juillet et août 2022. Des entretiens semi-structurés auprès de la Mairie ont permis un choix raisonné des exploitants de fermes agricoles et ceux de la Coopérative maraîchère pour des enquêtes individuelles. Les résultats préliminaires indiquent que la commune compte 44 barrages dont 36 situés dans le sous bassin versant du Niarlalé, qui assurent le dynamisme des productions maraîchère et fruitière. Le tarissement précoce des plans d’eau constitue une menace pour les différentes activités. Cependant, une faible appropriation de la gouvernance de l’eau est constatée.

Mots clés : petits barrages, sous bassin versant, gestion territoriale de l’eau, Burkina Faso