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90e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Abdoul Diallo
Université Laval
Julien S. Bureau, Frédéric Guay, William Gilbert
Université Laval
5a. Résumé

La tricherie est très répandue dans les universités. Selon Teixeira & Rocha (2010), 50  à 70 % des étudiants universitaires déclarent avoir triché au moins une fois. La tricherie porte atteinte aux principes d’équité et d’intégrité des universités (Lang, 2014). Un des moyens de limiter la tricherie est d’identifier des éléments contextuels susceptibles de la favoriser pour guider les efforts de prévention. Des études soutiennent que les pairs, les professeurs et certaines orientations des programmes d’études et les administrateurs sont des sources importantes de soutien aux étudiants, notamment pour stimuler leur intérêt et leur engagement dans les apprentissages (Krou et al., 2020; Reeve, 2012). Ces sources contextuelles d’engagement des étudiants peuvent potentiellement les amener à moins tricher.

Basée sur la théorie de l’autodétermination (Ryan & Deci, 2017), l’étude a mesuré, sur un échantillon de 2 457 étudiants de deux universités québécoises, les pratiques des pairs, des professeurs et des programmes d’études soutenant et contrôlant les besoins psychologiques (c.-à-d. l’autonomie, la compétence et l’appartenance sociale) des étudiants pour prédire la tricherie. Les résultats montrent que les pratiques des professeurs soutenants, ces besoins prédisaient négativement la tricherie. Le fait de contrarier ces besoins par les professeurs et les programmes d'études favorisait la tricherie. De plus, les pratiques des pairs frustrant l’autonomie prédisaient également la tricherie.


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