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90e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Rosalie Allard Massicotte
Collège Shawinigan
Alain Wilkin, Louise Leblanc, Johanna Hounye, Joshua Cloutier-Beaupré, Louis Tessier
Cégep de Shawinigan, Centre national en électrochimie et en technologies environnementales
5a. Résumé

Le gaspillage alimentaire des viandes périmées, dû à une contamination microbienne, représente des pertes de plusieurs milliards de dollars annuellement. Pour pallier ce problème récurrent, il est possible d’utiliser des nanoparticules antimicrobiennes, c’est-à-dire de toutes petites particules invisibles au microscope conventionnel. Grâce à leur dimension, elles peuvent être incluses dans un matériau aussi mince qu’un papier film alimentaire. Lentement libérées dans les aliments, elles ont le potentiel d’augmenter leur temps de conservation en limitant la prolifération microbienne. Pour le démontrer, des nanoparticules de nisine et de chitosane (deux substances antimicrobiennes naturelles reconnues) ont été synthétisées et leur taille a été mesurée. Elles ont ensuite été intégrées dans un film de cellulose, une fibre naturelle qui est la principale composante du papier d’emballage alimentaire. Un « papier bioactif » a ainsi été confectionné. Celui-ci a été déposé sur des milieux nutritifs (géloses) contenant différents microorganismes pathogènes souvent présents dans les aliments afin de vérifier si les nanoparticules libérées parvenaient à réduire ou inhiber leur croissance. Une inhibition significative a été obtenue avec le microorganisme Listeria ivanovii, un pathogène notoire qui peut se retrouver dans les aliments comme les viandes. Il apparaît donc possible d’utiliser du papier bioactif en alimentation pour contrer certains pathogènes infectieux.