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89e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Mariana Valdez Castillo
Institut national de la recherche scientifique (INRS)
Mireille Nadeau, Christophe Damour, Satinder Kaur Brar , Sonia Arriaga, Jean-François Blais, Antonio Avalos Ramirez
Centre National en Électrochimie et en Technologies Environnementales Inc. 2263, avenue du Collège, C.P. 610, Shawinigan (Québec) G9N 6V8, Canada., Department of Civil Engineering, Lassonde School of Engineering, York University, Toronto, Ontario M3J 1P3, Canada., Instituto Potosino de Investigación Científica y Tecnológica (IPICYT), División de Ciencias Ambientales, Camino a la Presa San José 2055, Lomas 4a Sección 78216, México., Institut national de la recherche scientifique, Centre-Eau Terre Environnement, 490, Rue de la Couronne, Québec, Québec G1K9A9, Canada.
5a. Résumé

Le lactosérum est un important résidu, issu de la production de fromage. La fermentation avec des levures est prometteuse pour la valorisation de composés présents dans le lactosérum. Par exemple, lors de la fermentation la L-phénylalanine (Lphe) peut être transformée en 2-phényléthanol (2PE), un composé très apprécié dans l’industrie en raison de ses propriétés organoleptiques et biocides.

La fermentation du lactosérum en utilisant les levures Kluyveromyces marxianus et Debaryomyces hansenii en mode de coculture a été étudiée. La source de Lphe a été comparée, en enrichisant le lactosérum avec de la Lphe pure et des levures résiduelles de la production de bière. L’effet de l'aération sur la productivité du 2PE a été étudiée dans des bioréacteurs de 2 L. Le taux d’aération de 1 vvm a donné le plus haut rendement, et à ce taux d’aération l’ajout de levure résiduelle a permis d’atteindre une productivité de 2PE de 0,04 g2PE/L*h, tandis qu’avec de la Lphe pure a été de 0,01 g2PE/L*h.

En comparaison avec d'autres études, le présent bioprocédé a permis d’obtenir une productivité de 2PE 4 fois plus élevée que les meilleurs résultats rapportés dans la littérature. Ceci montre que la fermentation du lactosérum en utilisant seulement de résidus en co-substrat présente un haut potentiel de valorisation. De plus, elle serait une pratique durable pour la gestion des résidus agro-alimentaires et contribuerait à l'économie circulaire de l'industrie laitière.