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Auteur et co-auteurs
Ben Mehel Benakriche
Département Chimie-Vivant-Santé (EPN7), Le Cnam, Paris, France
Aicha Lhadj ahmed , Hayat Sahraoui
Université de Mostaganem, Algérie
5a. Résumé

Actuellement, les perturbations thyroïdiennes font partie des troubles hormonaux les plus couramment observés dans notre société, les formes les plus fréquentes étant l'hyperthyroïdie, l'hypothyroïdie et les nodules de la thyroïde. Notre travail consiste à évaluer l'incidence de la dysthyroïdie chez la femme dans l’Ouest Algérien. Notre étude transversale comporte 960 femmes âgées entre 18 et 55 ans de l’année 2015 à 2018 (Janvier et février inclus).

Le dosage est effectué par une technique Immuno-Enzymatique ELISA.  Nous avons constaté  83 sujets malades non traité atteints de dysthyroïdie associés à une la thyroïdite. Nous avons constaté  que l’hypothyroïdie  est la plus  fréquente et touche toutes les tranches d’âge, mais la plus affecté est celle de 36 à 55 ans.En outre, une augmentation très importante du nombre de patientes depuis 2015 à 2018 avec un une incidence plus aggravante de l’ordre de 53% par rapport à la population étudiée. Le nombre de patients des deux premiers mois de l’année 2018 (janvier et février)  est le plus élevé par rapport l’année 2015 pour tous les 03 tranche âges. C’est donc une morbidité exponentielle qui est lourde de conséquences pour la santé féminine.

Une cellule de veille sanitaire est indispensable pour prévenir ce problème de santé publique. Il est préférable de réaliser des contrôles systématiques plutôt que de traiter abusivement. Une bonne hygiène de vie avec une alimentation saine peut prévenir les dérèglements de la thyroïde.