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Auteur et co-auteurs
Lucie Morin
UdeM - Université de Montréal
André-Anne Parent, Joshua Evans, Erica Phipps, Yves Couturier, Nassera Touati, Denis Bourque
Université de Montréal, Université d'Alberta, Université d'Ottawa, Université de Sherbrooke, École nationale d'administration publique (ENAP), Université du Québec en Outaouais (UQO)
5a. Résumé

Depuis 20 ans, on observe des changements législatifs et administratifs visant les acteurs de la santé, des services sociaux, des affaires municipales, etc. En plus de modifier les rôles et les responsabilités de ces acteurs, ces changements ont eu des répercussions sur les instances de collaboration réunissant des organisations des secteurs public et privé ainsi que du tiers secteur, ce que nous conceptualisons comme des réseaux locaux d’action collective (RLAC), intervenant sur des problèmes sociaux complexes pour lesquelles une action intersectorielle est requise (jeunes en difficulté, pauvreté, etc.). Cette communication se fonde sur une étude de cas multi-site voulant comprendre comment ces transformations institutionnelles, exacerbées par la crise pandémique, ont affecté les RLAC et influencé leur capacité à produire des actions innovantes. Ancrée dans quatre régions du Canada, l’étude s’inspire notamment de la théorie de l’acteur-réseau. Les éléments étudiés sont notamment : les impacts des changements sur la structure et le fonctionnement des RLAC, et les acteurs et les stratégies mobilisés par les RLAC. Les résultats préliminaires indiquent que quoique cela puisse allonger le temps nécessaire à la mise en œuvre des projets, ces changements peuvent modifier positivement les rapports entre les acteurs et les actions réalisées par le RLAC (ex. intervention de proximité en itinérance opérée par une collaboration intersectorielle qui utilise la technologie).