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Auteur et co-auteurs
Justine Maltais-Proulx
Université Laval
Jacinthe Cloutier, Christine Morin
Université Laval
5a. Résumé

Depuis décembre 2015, la Loi concernant les soins de fin de vie est en vigueur au Québec. Celle-ci, portant sur l’aide médicale à mourir, a aussi introduit les directives médicales anticipées (DMA). Ce nouveau moyen de communiquer ses volontés relativement à des soins en cas d’inaptitude vient s’ajouter au mandat de protection (ou d’inaptitude). Bien que les DMA se veulent plus accessibles, elles ne semblent pas avoir la portée espérée. L’objectif de cette présentation est de présenter les motivations de la population à compléter des outils permettant de manifester ses volontés en matière de soins en prévision d’inaptitude. Un questionnaire en ligne a été envoyé à un panel du 5 mai au 30 juin 2021 (n=849). Les résultats préliminaires indiquent que les avantages perçus de communiquer ses volontés en utilisant les DMA sont différents de ceux du mandat de protection. Il en est de même pour les freins à l’exception de la difficulté à prédire ses propres volontés qui semble être un sentiment présent chez une majorité de répondants. La discussion des résultats se concentrera sur les moyens et les messages à privilégier pour amener les Québécois à communiquer leurs volontés en cas d’inaptitude.