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Auteur et co-auteurs
Bénédict Nguiagain
Collège de Maisonneuve
Kaisa Vuoristo, Monica Schlobach, Deena White, Yanick Tadjiogue, Marc-Elder Piard, Thomas Gulian
Institut de recherche sur l'intégration professionnelle des immigrants, Université de Montréal, Institut de recherche sur l'intégration professionnelle, Institut de recherche sur l'intégration professionnelle des immigrants/Colège de Maisonneuve, Collège de Maisonneuve
5a. Résumé

La crise de la COVID-19 a rappelé la vulnérabilité des personnes immigrantes sur le marché du travail québécois. Parmi les obstacles relevés dans la littérature sur l’intégration professionnelle des immigrants, plusieurs chercheurs - par exemple K. Béji et A. Pellerin - soulignent la question de l’accès à l’information. Selon M. Granovetter, la circulation de l’information sur le marché du travail est liée aux réseaux sociaux des individus. Si plusieurs travaux ont montré l’impact des caractéristiques des réseaux des personnes immigrantes sur leur emploi et leur revenu, peu ont analysé la façon l’information est obtenue et utilisée au cours de leur trajectoires. Ces recherches ne combinent pas non plus analyse structurale et qualitative de réseaux - pourtant essentielles et considèrent peu les réseaux virtuels. 

La communication présentera les résultats préliminaires d’un projet en cours, financé par le Fonds de Recherche Québec - Société et Culture. Au travers de plus de 40 entrevues, en mobilisant l’approche des « parcours de vie » et une analyse qualitative et structurale de réseaux, le projet a étudié les trajectoires d’intégration socioprofessionnelle de 22 personnes immigrantes très récentes, les caractéristiques de leurs réseaux et leurs sources d’information. Les premières tendances suggèrent une diversité de trajectoires individuelles caractérisées par l’utilisation d’informations provenant de liens virtuels et physiques très différents selon les individus.