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Auteur et co-auteurs
Ariane Faucher-Dumouchel
UQO - Université du Québec en Outaouais
Vicky Lafantaisie
Université du Québec en Outaouais
5a. Résumé

Il existe au Québec un débat concernant les pratiques éducatives à privilégier en petite enfance. Même s’il y a une tendance à favoriser des interventions cohérentes avec une approche centrée sur le développement global dans les discours (gouvernemental, scientifique et public), il semble que les pratiques scolarisantes demeurent présentes (AÉPQ, 2020; Lévesque & Doyon, 2017; Rondeau, 2021). L’éducation par la nature (ÉPN) est une alternative intéressante aux pratiques scolarisantes qui s’inscrit dans le courant de l’approche développementale (AQCPE, 2021). L’objectif de cette présentation est de mettre en lumière le travail quotidien des intervenantes en petite enfance qui tentent d’implanter l’ÉPN. Une méthode de recherche inspirée de l’ethnographie institutionnelle a permis de rencontrer 11 intervenantes (éducatrices, enseignantes et facilitatrices) lors d’entretiens individuels et d’un groupe de discussion. L’analyse thématique a rendu visible le travail et les efforts supplémentaires qu’elles doivent déployer au quotidien pour implanter cette approche. Les résultats présentent les rôles à jouer en tant qu’intervenante qui implante l’ÉPN, la proposition/l’aménagement d’environnements éducatifs de qualité à l’extérieur, l’incarnation devaleurs clés en ÉPN et les communications avec les parents (éducation et confiance). Pour conclure, les différents « textes » identifiés par les intervenantes comme facilitant ou freinant l’implantation de l’ÉPN seront présentés.