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Auteur et co-auteurs
Karianne Forcier
Université Laval
Damase Khasa, Sophie Turcotte, Chantal Beauchamp
Centre d'étude de la forêt et Institut de biologie intégrative et des systèmes, Université Laval, Québec, QC, Canada, Direction de la restauration des sites miniers, Ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles, Val-d'Or, QC, Canada, Département de phytologie, Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation, Université Laval, QC, Canada
5a. Résumé

La phytoremédiation d’anciens sites miniers en association avec des plantes pionnières et des champignons symbiotiques et endophytes permettrait de lever des barrières à la croissance des plantes. Ainsi, les champignons associés aux racines de quatre plantes pionnières récoltées sur l’ancien site minier d’Aldermac ont été étudiés en comparaison avec ceux d’un site naturel. Leur dénombrement sur une gélose non sélective (RB) et une sélective aux mycorhizes (MNM) a été effectué à partir de la zone racinaire (sol, rhizosphère et endosphère) de saule, de peuplier, de scirpe et de quenouille. Puis, des champignons ont été isolés et identifiés par séquençage Sanger. Les estimations des champignons rhizosphériques cultivés sur le milieu MNM du site Aldermac sont significativement plus faibles que celles du site naturel, alors que celles des champignons endophytes sur le milieu sélectif MNM semblent plus élevées que celles du site naturel. L’indice de Shannon et la richesse spécifique sont significativement plus faibles sur le site d’Aldermac en milieu aquatique. Un total de 90 champignons a été isolé et identifié, appartenant à 41 genres. Les champignons hétérotrophiques sont dominants et plusieurs sont des endophytes. Ces résultats dégagent l’importance d’associer certains champignons racinaires en lien avec la plante, le site et le milieu pour développer des phytoremédiations optimisées.