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Auteur et co-auteurs
Ann-Sophie Otis
UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières
Kévin Lavoie, Élise Milot, Martin Caouette, Ariane Marchand-Labelle
Université Laval, Université du Québec à Trois-Rivières , Conseil québécois LGBT
5a. Résumé

Bien que le Québec fasse figure de pionnier pour la reconnaissance juridique et sociale des réalités LGBTQ+, les expériences des individus issus de la diversité sexuelle et de genre qui présentent aussi des incapacités sur le plan intellectuel demeurent méconnues et très peu documentées. Une recension narrative a été réalisée afin de répondre aux questions suivantes : (1) Quels sont les défis et les besoins des personnes LGBTQ+ ayant une déficience intellectuelle, ceux de leur famille et ceux des intervenant·e·s qui les accompagnent? et (2) Quelles sont les pratiques qui ont été développées pour répondre à leurs besoins? Au final, un corpus de 12 articles a été analysé. Les données ont été extraites et interprétées au prisme de la théorie de la reconnaissance d’Axel Honneth. Différents thèmes ont émergé pour chaque mode de reconnaissance : 1) les relations intimes, familiales et entre pairs (reconnaissance affective); 2) l’autodétermination, l’accès aux services et le rapport aux institutions (reconnaissance juridique) et 3) l’intersection des réalités LGBTQ+ et de la déficience intellectuelle (reconnaissance sociale). Différentes formes de mépris ont aussi été relevées, soit les sévices et la violence (abus, pratiques sexuelles non consenties), la privatisation des droits (infantilisation, déni, silence et tabou, services peu adaptés, exclusion sociale) et l’humiliation et l’offense (présomptions, intimidation). Les implications cliniques et théoriques seront discutées.