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Auteur et co-auteurs
Hermann Brice Djoko Tchuente
UQAR - Université du Québec à Rimouski
Josée Laflamme, Anne Fauré
UQAR - Université du Québec à Rimouski
5a. Résumé

Plus de 10 000 tonnes métriques de homard sont pêchées chaque année au Québec et 16 000 au Nouveau-Brunswick (MPO, 2020). Les appâts utilisés pour la pratique de cette pêche sont généralement composés d’espèces comme le hareng et le maquereau, et ce malgré la vulnérabilité des stocks. Pour éviter leur fragilisation, le recours aux appâts alternatifs, constitués de résidus de transformation ou de d’autres matières organiques (Merinov, 2019), semble s’inscrire comme une solution durable.
Au Québec, l'industrie est en phase de recherche et développement. Du côté du Nouveau-Brunswick, certains tests de produits ont été réalisés auprès de pêcheurs. Ainsi, il devient pertinent de connaître la perception des pêcheurs comme étape préliminaire à la mise en marché. Cette étude s’inscrit dans ce contexte et a pour objectif d’identifier les freins et les motivations des pêcheurs face à l’usage d’appâts alternatifs.
L’approche méthodologique qualitative privilégiée ici repose sur des entrevues semi-dirigées avec d’une part, des membres d’une association québécoise de pêcheurs, qui n’ont pas accès à des appâts alternatifs, et d’autre part, des membres d’une association néo-brunswickoise en ayant fait usage. Les résultats permettent de conclure sur les raisons qui motivent les principaux utilisateurs à recourir aux appâts alternatifs mais également celles qui les rebutent. Ils contribuent aussi à la progression de cette industrie traditionnelle vers des pratiques durables.