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Ce colloque offre une occasion de réfléchir aux conditions de réussite et d’exercice de la recherche axée sur le patient (RAP). Il réunira des chercheurs de renoms provenant de divers horizons, des patients, des cliniciens-chercheurs et des décideurs en vue de discuter des enjeux relatifs à la RAP.
La santé numérique regroupe l’ensemble des outils et méthodes informatiques qui soutiennent les activités du système de santé, comme la télésanté, le dossier clinique numérique, les tableaux de bord en temps réel, jusqu’aux interventions thérapeutiques. Les promesses sont majeures, pour un système de santé plus performant, plus transparent, et des soins plus personnalisés. Mais les défis sont majeurs, notamment les coûts, la durabilité des technologies, et les risques d’atteinte à la vie privée.
Le Québec se voit confronté à un nombre grandissant d’enjeux provoqués par les changements climatiques. Bouleversements que subissent les écosystèmes et les communautés nordiques isolées, perte accélérée de biodiversité, vagues de chaleur extrême et crues extrêmes en sont quelques exemples. Ces modifications des systèmes climatiques menacent déjà le rendement des terres agricoles, les chaînes d’approvisionnement, les infrastructures et bâtiments, mais surtout la santé, la sécurité et les conditions de vie des Québécois et Québécoises.
Le Système international d’unités (SI) s’appuie sur un choix de sept unités de base : le mètre, le kilogramme, la seconde, l’ampère, le kelvin, la mole et la candela. Sa mise en œuvre est au cœur de la métrologie, science qui agit dans tous les domaines scientifiques et technologiques. Ces dernières décennies, les scientifiques ont été de plus en plus préoccupés par l’accessibilité et la stabilité à long terme du prototype international du kilogramme.
La recherche en partenariat, sous l’action combinée des groupes sociaux traditionnellement objets d’étude et des bailleurs de fonds, occupe un rôle croissant dans de nombreux domaines de recherche en santé et en sciences sociales, dont la recherche sur le VIH/sida. Une étape logique de l’histoire du partenariat fructueux avec le milieu universitaire et du renforcement des capacités des acteurs de terrain est, d’une part, l’émergence de projets de recherche menés en grande partie par le milieu communautaire.
« Réservoir commun », selon les termes mêmes de l’UNESCO, la culture englobe notamment les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances qui caractérisent un groupe social. Concernant la recherche collégiale, on pourra ainsi dégager les manières distinctes d’être, de penser, d’agir et de communiquer de celles et ceux qui y sont associés.
Les scientifiques sont formés pour faire de la science. Faudrait-il également leur transmettre les bases de l’entrepreneuriat?
L’adoption de la Politique nationale de la recherche et de l’innovation (PNRI) par le gouvernement du Québec interpelle l’ensemble de la société québécoise. Elle vise en particulier le monde de la recherche, mais elle concerne tout autant les acteurs socioéconomiques que les citoyens. Ils sont appelés à accroître leurs capacités créatives et à les mettre au service du bien commun, de la construction d’un Québec plus dynamique et où il fait bon vivre.
L’idée est belle, mais la réalité est têtue. Depuis plus de 40 ans, on cherche dans tous les secteurs de l’activité humaine à réduire les impacts environnementaux et sociaux du développement économique, sans toutefois réduire ses avantages et l’accès des plus démunis à ces derniers. Au fil du temps, le développement durable (DD) a su s’imposer comme concept fédérateur et populaire.
Une étape importante de la réflexion sur la recherche en droit au Canada correspond à la publication, en 1983, du rapport intitulé Le droit et le savoir préparé pour le compte du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH). Selon le rapport, en bref, la recherche en droit se devait de passer d’une recherche traditionnelle fortement exégétique à une recherche plutôt orientée vers la recherche fondamentale et interdisciplinaire.
À la croisée des théories et des pratiques, des imaginaires et des usages, le présent colloque a pour but de regrouper dans le cadre d'un échange pluridisciplinaire des spécialistes et des praticiens qui s'intéressent à la question de la culture et du savoir, des conditions et des modalités de leur production et de leur interaction, de leur rôle et de leur statut dans la société contemporaine, ainsi que des nouveaux défis à relever à l’heure des démocraties participatives.
À l’heure où le Québec vient de se doter d’une Politique nationale de la recherche et de l’innovation (PNRI), il paraît tout à fait opportun de se pencher sur les questions de conduite responsable en recherche. La PNRI nous rappelle à juste titre que « l’excellence en recherche et son rayonnement sont indissociables de l’éthique de la recherche et de l’intégrité scientifique. Dans un environnement de recherche de plus en plus complexe et internationalisé, la communauté scientifique doit répondre aux plus hauts standards en matière d’intégrité.
En 2008, le physicien français Étienne Klein, constatant un désintérêt des jeunes pour les sciences, se demandait «comment la science [avait] pu perdre aussi rapidement de ses attraits, de son prestige?» De fait, plusieurs études font ressortir que l’enseignement peut décourager de la science. Au primaire, les élèves sont fascinés par les grenouilles et les étoiles, mais de 13 à15 ans, au passage des équations, l’intérêt décroit et après 15 ans, ce sentiment se cristallise et ce, même s’ils réussissent.
En octobre 2013, le gouvernement du Québec lançait sa Politique nationale de la recherche et de l’innovation (PNRI) intitulée Investir dans la recherche et l’innovation, c’est investir dans le Québec. Dans ce document, on faisait notamment mention, à la page 43, du soutien à la création du Réseau recherche innovation Québec (RRIQ), qui vise à « regrouper, sous une même bannière, près de 120 organismes de mobilisation des connaissances soutenus par le Québec.
L’enjeu de la recherche portera sur la relève, plus particulièrement sur la question de la valorisation de la carrière de chercheur, notamment dans un contexte de recherche interdisciplinaire ou intersectorielle qui s’impose de plus en plus au Québec comme ailleurs. Cette thématique sera abordée par des étudiants-chercheurs et des professeurs-chercheurs.
Ce colloque porte sur les enjeux actuels du livre numérique. Ils sont de différentes natures :1. Mutation des pratiques de lecture au regard de la mobilité, des supports technologiques utilisés, de la multiplication des écrans.2. Evolutions des pratiques culturelles au sens très large (information, divertissement, médias, culture, etc.) pour beaucoup présentes sur les mêmes terminaux, les tablettes principalement, qui mettent en concurrence films, musique, livres, réseaux sociaux, mails, etc.
Les représentations générales qu’on se fait du suicide, la connaissance scientifique qu’on en a et les interventions qui en découlent influent à chaque niveau et à chaque étape d’une évolution suicidaire individuelle et populationnelle. Chacune des causes potentielles ou avérées de suicide et de comportements suicidaires n’est toutefois ni unique ni univoque, ni nécessaire ni suffisante.
La médiation intellectuelle est une pratique philosophique et pédagogique émergente qui consiste à créer des situations égalitaires de réflexion collective et de partage de connaissances. Ces situations mettent en place des cadres de coconstruction de la pensée critique et de l’analyse sociale là où les conditions peuvent en inhiber l’exercice. Cette pratique, proposée et portée par l’organisation Exeko depuis 2006, présume de l’égalité des intelligences (Rancière,1987) et propose ainsi un changement des paradigmes dominants d’accessibilité aux savoirs.
Ce colloque se propose d’explorer, sur divers plans, une nouvelle problématique de recherche : la recherche de rupture.
La recherche partenariale a connu un accroissement important au cours des dernières années, stimulée notamment par de nouvelles initiatives de financement visant à répondre aux besoins des milieux de la pratique. S’investir dans une telle démarche de recherche partenariale, impliquant le croisement de savoirs scientifiques, pratiques et expérientiels (Gillet et Tremblay, 2017), est certes reconnu comme une stratégie prometteuse pour maximiser les retombées de la recherche.
La mobilité étudiante est au cœur des moyens que se donnent les établissements dans le but de mieux s’internationaliser, soit, selon la définition de l’Association internationale des universités, de mettre en place un processus d’« intégration comprenant une dimension internationale, interculturelle ou mondiale autant en ce qui concerne sa finalité, ses fonctions, la dispense de l’enseignement postsecondaire, et ce, afin d’améliorer la qualité de l’enseignement et de la recherche pour tous les étudiants et le personnel ainsi que de contribuer significativement à la société ».
La science construit un savoir certes « universel », mais l’humanité appréhende ce savoir à partir de réalités, notamment linguistiques, fortement contrastées. En un mot, si la science est une, l’humanité, elle, est multiple. En ce sens, pour que la science reste « humaine » au sens le plus précis du terme, elle se doit de permettre la quête (comme la mobilisation) du savoir dans l’ensemble des langues qui font la richesse de l’humanité.
Le développement que connaîtra la recherche collégiale au Québec, au fil des prochaines années, risque d’être tributaire des efforts consentis, depuis environ dix ans, pour pallier la chute des activités observée dans la deuxième moitié des années 1990. Des actions entreprises depuis le début des années 2000, il ressort trois défis. Le premier concerne la diffusion : les actrices et acteurs du milieu de la recherche veulent la voir mieux connue, à la fois à l’intérieur comme à l’extérieur du réseau collégial.
Dans le régime contemporain de production des savoirs, le modèle dominant (positiviste réaliste) de la science la présente comme l’étude objective de la réalité. Selon ce modèle, l’utilisation de la méthode scientifique garantit que ni les personnes ni les contextes n’influencent les résultats, ce qui rend ces derniers généralisables et universels. La neutralité du processus de recherche et des chercheurs est nécessaire pour garantir la scientificité — et donc la vérité — d’une connaissance.
Dans les pays francophones à ressources limitées, l’insuffisance du recours aux données probantes dans l’offre des services de santé est manifeste. Elle se traduit, entre autres, par les indicateurs de santé des populations vulnérables en termes de taux de morbi-mortalité élevés. Un domaine des plus sensibles est celui du bien-être et des droits sexuels et reproductifs des femmes, qui affichent des taux de mortalité maternelle toujours élevés.