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Produits du regard posé sur soi, mais également des regards des autres posés sur soi, la vieillesse et le vieillissement sont des constructions sociales qui se situent à la croisée de l’expérience individuelle et sociale. Dans un mouvement de balancier, les individus non seulement intériorisent ces représentations sociales, mais participent également à leur reproduction.
Les activités des grandes entreprises génèrent des risques sociétaux importants, comme l’a rappelé la pandémie mondiale. Ces risques doivent être considérés plus que jamais comme les enjeux du 21e siècle. Ils peuvent être liés à quatre domaines qui sont autant de sujets à décrypter : le changement climatique; la chaîne d’approvisionnement; la composition et les devoirs du CA; et la raison d’être ou la mission de l’entreprise. Ces domaines constituent le cadrage substantiel du colloque.
Au cours des dernières années, la « communauté transatlantique » a traversé une période de turbulence, voire de crise, marquée par la divergence d’intérêt croissante entre les États-Unis et l’Europe. Cette crise aurait pour principales causes la disparition de l’ennemi commun soviétique et le déclin relatif de la puissance américaine, ce qui engendrerait de plus en plus de tensions interalliées, notamment en rapport avec la perception des menaces et le partage du fardeau militaire lors d’interventions à l’étranger.
On assiste depuis quelques années à une transformation des dynamiques relationnelles, des logiques d’action et des espaces d’expression qui se manifeste à l’intérieur du monde autochtone ainsi qu’entre le monde autochtone et le monde non autochtone. Dans le monde autochtone, cette transformation se vérifie notamment par la présence de nouveaux acteurs institutionnels, la participation croissante des Autochtones dans les centres urbains, le déploiement de formules plurielles de leadership communautaire et l’émergence d’une société civile autochtone.
En gestion de projet, la création de valeur est un objectif qui va au-delà de la simple livraison d’un projet dans les délais et coûts projetés et ne se concrétise pas souvent à court terme.
Dans le contexte mondial actuel, les objectifs de justice sociale de l’Organisation internationale du travail (OIT), définis en 1919 et en 1944, semblent de plus en plus pertinents, pressants et mobilisateurs. Dans le cadre de son centenaire, l’OIT — un organisme tripartite dont la constitution prévoit la participation de gouvernements, de travailleurs et d’employeurs — a lancé une série d’initiatives pour faire face aux changements dans le monde du travail. Une de ses plus grandes ambitions est d’assurer « un travail décent pour tous ».
Boltanski et Thévenot publiaient en 1991 le cadre théorique De la justification : Les économies de la grandeur, traduit en 2006 dans On Justification: Economies of Worth. Ce cadre apporte une perspective originale insistant sur les processus de critique et de justification (Jagd, 2011) lorsqu’une tension est présente.
La formation des juristes et la recherche en droit ont subi d’importantes transformations au cours des dernières décennies. Loin derrière se trouve l’époque des années 1950-1970, au cours desquelles la recherche en droit était considérée avec « dédain et méfiance » par la communauté juridique (CRSH, 1983; Émond, 2012), alors que les enseignements universitaires étaient concentrés sur le partage de savoirs essentiellement techniques (CRSH, 1983). 
L’innovation renvoie à l'idée de concevoir et de réaliser quelque chose de nouveau : une nouvelle organisation du travail, perspective d'intervention, structure ou technologie, etc. Trois enjeux entourant les dynamiques d'innovation dans le secteur public sont abordés ici :
Les problèmes publics peuvent être liés à différents domaines de la société tels que l’écologie, la sécurité routière, etc. Dans le cadre de ce colloque, nous nous intéressons plus spécialement aux problèmes publics du domaine social (par exemple : la pauvreté, la toxicomanie, l’itinérance, le chômage, la maltraitance des enfants, la violence faite aux femmes, le racisme, etc.) que nous proposons d’appeler ici problèmes sociaux.
Treize ans après le « printemps arabe », ponctués de lectures multiples et de bilans inattendus, il est impératif de développer aujourd’hui des analyses plus nuancées pour enrichir la compréhension des phénomènes politiques et sociaux liés au monde arabe actuel, redresser certaines perspectives, combler certaines lacunes existantes en la matière et déconstruire certains préjugés largement répandus.
Ce colloque a pour but d’étudier l’apport des processus d’information et de surveillance dans la reproduction sociale par le biais de pratiques de médiations quotidienne d’ordre communicationnel et informationnel. Depuis la fin du 20e siècle, plusieurs chercheurs ont lié l’apparition de la société moderne à des problématiques de surveillance et de contrôle en tant que partie intégrante de la dynamique sociétale.
Les processus et les dispositifs de communication médiatique, organisationnelle et scientifique prennent de plus en plus de place dans le secteur de la santé et du soin. Les problématiques propres aux sciences de la communication sont aussi de plus en plus mobilisées : approches de l’espace public remettant en question la démocratie en santé ou analyses de la communication marketing se concentrant sur les campagnes de prévention.
Le programme des habitations à loyer modique (HLM) de la Société d’habitation du Québec (SHQ) vise principalement à améliorer les conditions de vie des personnes et des familles socioéconomiquement défavorisées en représentant pour celles-ci un moyen d’indépendance économique (Leloup et Germain, 2008). Praticiens et chercheurs ont constaté au cours des dernières années des changements majeurs dans la composition de la clientèle des HLM, ce qui contribue à en complexifier les pratiques en matière de gouvernance, de gestion et d’intervention sociocommunautaire.
La capacité, voire la légitimité, de notre monde à durer est mise à l’épreuve, autant par son insoutenabilité écologique que par l’ampleur de ses injustices sociales. L’importance de ces défis génère des tensions et une polarisation politiques croissantes qui interrogent le rôle des savoirs dans nos choix pour notre avenir commun. Pour construire d’autres horizons politiques pour ce XXIe siècle déjà mal engagé, quels savoirs est-il nécessaire de reconnaître, de construire, de mobiliser, et comment ?
Si les premiers penseurs des sciences sociales des religions (Tylor, Durkheim) se sont d’abord penchés sur les sociétés dites « primitives », c’est parce qu’implicitement ils assimilaient culture et religion. Les travaux de Weber sur les liens entre religion et système économique participent de cette perspective, bien qu’élargissant la notion de culture. Les études sur les monothéismes et leurs prétentions universalistes amènent toutefois à s’interroger sur l’articulation entre le religieux et le culturel.
Au contexte d’une saine gestion des deniers publics, d’une répartition équitable des ressources et de l’optimisation de la qualité des services, s’ajoute, à notre avis, l’enjeu de reconnaître pleinement les pratiques d’intervention de proximité (IP) pour leurs apports dans l’intervention sociale auprès des communautés en situation de vulnérabilité, de marginalisation, de désaffiliation ou de faible développement économique.
« Les communs sont partout ! » observaient déjà plusieurs auteurs et autrices au tournant du 21ᵉ siècle (Dardot et Laval, 2014; Federici, 2019). Le constat de l’utilisation du terme « communs » dans divers contextes, allant de la guerre de l’eau à Cochabamba, en Bolivie, au mouvement altermondialiste, ainsi qu’aux occupations de places comme à Wall Street et Ghezi à Istanbul, a suscité l’intérêt de la recherche pour ce thème. Il y a déjà plus d’une décennie, George Caffentzis (2012) recensait des milliers de publications sur les communs, une littérature qui n’a fait qu’augmenter depuis.
L’itinérance est un phénomène complexe marqué par l’intersection de facteurs structurels, institutionnels et interpersonnels. Les personnes racisées, immigrantes, autochtones, en situation de handicap et LGBTQ+ révèlent différents visages de l’itinérance et des expériences multiples d’oppression et de discrimination. Pour répondre de manière sensible et anti-oppressives aux enjeux vécus par des groupes à la croisée des oppressions, il importe de repenser les méthodes de recherche et d’intervention en matière d’itinérance.
Le colloque sollicite des spécialistes de plusieurs horizons disciplinaires afin de cerner la nature de la mutation du catholicisme québécois dans sa mobilisation actuelle, voire son nouvel engouement pour la « mission ». Les interrogations porteront sur la pertinence sociale, historique, politique et théologique de l’orientation du catholicisme vers la mission au Québec. Seront étudiées les significations sociales de cette réorientation pastorale, ainsi qu’examinées les bases sociales à partir desquelles une telle mission cherche à se déployer.
Malgré un contexte politique marqué par le développement de plans de lutte nationaux (Canada, 2012; Brésil, 2007; É.-U., 2013) et internationaux contre les formes d’exploitation au travail dénoncées sous le registre de l’esclavage moderne, le marché mondial du travail reste traversé de formes d’exploitation au travail combattues par ces plans : exploitation sexuelle, travail forcé, travail infantile ou encore servitude pour dettes.
Le Québec compte plus de 1000 collectivités rurales couvrant 90 % du territoire habité, dans lesquelles vit environ le quart de la population québécoise. Plusieurs de ces municipalités se portent bien, tandis que d’autres sont considérées comme dévitalisées. Quoi qu’il en soit, les collectivités rurales ont connu depuis les 20 ou 25 dernières années de nombreuses transformations tant sur le plan social, économique que politique. Elles ont également été le théâtre de multiples expériences novatrices visant à les redynamiser.
Montréal constitue un véritable laboratoire de recherche sur la ville. En cette année de son 375e anniversaire, ce colloque, organisé par le Centre de recherche sur la ville, antenne Université du Québec à Montréal (UQAM) du Réseau Villes Régions Monde, y est entièrement consacré. Il porte plus spécifiquement sur les mutations que cette ville a connues au cours des 15 dernières années, en mettant l’accent sur quatre grandes thématiques.
L’apport de l’entrepreneuriat culturel et créatif à l’économie locale, mais également mondiale, est de plus en plus important, contribuant ainsi au développement économique et social de la société (Anderson et al., 2014). À ce premier phénomène se conjugue un autre, celui de la standardisation de la culture mondiale par les médias de masse et les grandes entreprises. Devant cette globalisation, un nombre grandissant d’entrepreneurs au sein des industries créatives et culturelles en viennent à adopter des caractéristiques communes, formant ainsi une masse dominante.
La thématique retenue dans le cadre de ce colloque porte sur l’apport de la recherche et du développement des pratiques pour favoriser l’inclusion des personnes autistes* ou présentant une déficience intellectuelle (DI). Avec l’adoption des objectifs de développement durable et de l’agenda « Ne laisser personne de côté », il y a un élan mondial pour garantir que les groupes marginalisés, notamment les personnes autistes ou présentant une DI, soient inclus et pris en compte dans les principaux efforts de développement (ONU, 2023).