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Veronica Coppolaro
Finaliste

Veronica Coppolaro

Université du Manitoba

Monitorage acoustique passive des mammifères marins dans l’Arctique canadien : implications d’un Arctique en mutation pour leurs populations et l’utilisation de leur habitat

 

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Votre profil en bref...  

Je suis doctorante à l’Université de Manitoba et je travaille aussi pour Pêches et Océans Canada. Ma formation est en physique. J’ai étudié à l’Université de Sienne et Florence en Italie et ensuite j’ai fait un échange d’études en Norvège. Là je me suis intéressée au changement climatique et à la physique de la banquise. Pour mon mémoire de maîtrise, j’ai travaillé à l’Institut Alfred-Wegener en Allemagne. J’ai réalisé un flux de travail pour mesurer l’épaisseur de la banquise en utilisant le son et j’ai pu valider mon travail dans l’Arctique européen à bord d’un brise-glace. Pour mon projet doctoral, je voulais appliquer mes connaissances en acoustique aux études de l’impact du changement climatique sur les mammifères marins. J’ai choisi l’Arctique parce qu’il est le lieu le plus influencé par ces changements et la faune locale sera profondément influencée en conséquence. 

 

Voici les réponses personnelles de la personne finaliste à quatre questions : 

  • Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses?  

Expliquer ma recherche à ma famille était assez simple, peut-être parce que le changement climatique est un sujet très populaire. Le plus grand défi était d’expliquer sans utiliser des mots appartenant au jargon technique et de les convaincre que quand j’écoute mes enregistrements, je ne peux pas traduire le gossip des mammifères. 

  • Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc...? 

Avant d’étudier en Norvège, je ne savais pas que la physique de la banquise existait ! À l'époque, je voulais devenir une physicienne médicale pour aider les malades, mais en même temps, comme j’adore le plein air, je n’étais pas sûre que je voulais travailler dans un hôpital. Quand j’ai commencé à étudier la banquise et l’acoustique sous-marine, ce fut le coup de foudre. 

  • Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant-e- chercheur-euse-? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur-euse-?  

Ma vie d’étudiante chercheuse est divisée : en hiver, j’analyse les données et en été, je prends part à des campagnes de recherche sur le terrain. Cela c’est ma partie préférée. J’organise mon travail pour y aller pendant tout le restant de l’année. J’aime pouvoir recueillir mes propres données, être en contact avec les mammifères marins et vivre dans un environnement que je travaille à préserver. 

  • Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes? 

Ce concours est un très bon exercice pour essayer de mieux communiquer ma recherche au public. À long terme, j’aime l’idée de devenir professeure, donc j’espère que cette expérience va m’aider à expliquer des concepts complexes plus simplement.