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Manon Picard
Finaliste

Manon Picard

Université Simon Fraser

L’étude des effets des déterminants abiotiques sur la répartition des laminaires pour mieux comprendre les seuils de tolérance des espèces présentes dans le Saint-Laurent

 

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Votre profil en bref...  

Mon histoire se décrit surtout par la géographie et l’éducation dans la poursuite de mon but de faire de la biologie marine. Mon parcours a commencé en techniques en écologie appliquée au Cégep de Sherbrooke où j’ai gagné des ami-e-s et de l’expérience terrain avant de partir pour l’Ouest canadien. Là, j’ai appris l’anglais et j’ai beaucoup travaillé pour entrer à l’Université de la Colombie-Britannique (UBC) et terminer mon baccalauréat et ma maîtrise. J’ai attrapé la piqûre du voyage et je suis allée faire une session en Australie avant d’aller travailler deux ans – dans un emploi de rêve – en Californie. Je suis ensuite revenue au Québec pour commencer mon doctorat, avant de le poursuivre encore dans l’Ouest canadien où je suis maintenant à l’Université Simon Fraser. Mes recherches s’intéressent surtout aux espèces marines de fondation, c’est-à-dire les espèces qui jouent un rôle significatif dans la structure des communautés en servant d’habitat pour d’autres espèces.   

 

Voici les réponses personnelles de la personne finaliste à quatre questions : 

  • Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses? 

J’ai tenté, je l’avoue minimalement, de vulgariser ma thèse à ma famille. Je trouve difficile d’expliquer ce que je fais sans donner trop de détails, mais les détails, c’est ce qui m’intéresse le plus personnellement! Je leur parle donc surtout des parties « le fun » comme la plongée et la navigation mais je pense que ce qu’ils et elles reconnaissent c’est surtout l’ardeur qui vient avec les analyses et l’écriture de la thèse.   

  • Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc.?  

Ma recherche représente pour moi un beau mélange de rêve d’enfance et de choix réfléchi. Je voulais être biologiste marine avant de savoir comment ça s’appelait. J’ai quelques fois dérivé dans mon parcours, mais je ne pouvais pas être moi-même et penser faire autre chose. Les détours que j’ai faits m’ont permis de réaffirmer et de solidifier mon choix au cours du chemin sinueux et merveilleux parcouru jusqu’ici.  

  • Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant-e- chercheur-euse-? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur-euse-? 

Ma routine dépend du stade auquel je suis rendue. Je peux être sur le terrain pendant des semaines à me lever à 4 h du matin pour suivre les marées, au laboratoire pendant des longues journées à mesurer répétitivement des échantillons, ou devant mon ordinateur pendant des semaines à analyser les résultats amassés préalablement. Ce qui est le plus enrichissant pour moi c’est le tout, la variété, en plus de faire tout ça avec des gens exceptionnels en personne ou à distance.  

  • Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes? 

Plusieurs raisons m’ont amenée à participer, mais l’idée d’avoir une motivation de vraiment cogiter et partager ce que je fais avec ma famille tout en connectant avec mon monde en français, de la côte ouest à la côte est, a vraiment justifié le tout. Normalement, je travaille en anglais et mon réseautage est plutôt professionnel, mais ce projet était une belle occasion de faire appel à mon réseau personnel.