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Laurence Picard
Finaliste

Laurence Picard

Université Laval

Développement d’une gamme de connecteurs universels pour l’industrie de la construction industrialisée

 

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Votre profil en bref...  

Étudiante au doctorat en conception mécanique à l’Université Laval, je me passionne par l’ingénierie qui m’entoure depuis mon jeune âge. Peut-être est-ce attribuable à l’influence de mon grand-père André Picard, professeur d’ingénierie civile retraité, avec qui je partageais mes journées pédagogiques à vaguer entre la fabrication de cabanes dans les arbres ou la coulée de dalles de béton. Précédemment cheerleader pour le Rouge et Or de l’Université Laval, et pianiste accomplie, j’incarne la dualité entre le monde de l’ingénierie et le monde des arts. L’excellence de mes travaux a récemment été soulignée par l’octroi de la bourse commémorative Catherine Lalonde, qui vise à récompenser les étudiant-e-s qui témoignent de par leur recherche une passion pour le bois.  

 

Voici les réponses personnelles de la personne finaliste à quatre questions : 

  • Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses?  

Mon emploi étudiant-e- depuis plusieurs années déjà est le service en restaurants. Ainsi, non seulement ai-je dû vulgariser ma thèse à ma famille, mais à multiples occasions j’ai dû expliquer de façon très succincte mon projet à des client-e-s dont l’expérience et les connaissances me sont inconnues. La plupart du temps, à la fin de mon explication, on me répondait « Ahhh! Un peu comme des Lego! ». Cette phrase me donnait automatiquement le sourire : mon interlocuteur m’avait comprise. Victoire !  

  • Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc. ? 

Pour moi, ça représente une suite d’opportunités qui m’a choisie. Je n’ai pas choisi d’avance ce projet, mais quand il m’a été présenté, je l’ai tout de suite adopté. Si je pouvais retourner à la case départ, je ferais le même choix à nouveau c’est certain. Ce domaine me passionne et j’apprends tous les jours. Je souhaite profondément changer pour le mieux le monde de la construction et sa durabilité.  

  • Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant-e- chercheur-euse-? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur-euse-? 

 Au quotidien, je jongle entre les essais laboratoires, la conception par ordinateur, le prototypage, la fabrication et la vérification de pièces. Je fais aussi une veille technologique constante, en parcourant les différentes revues scientifiques qui publient des articles en lien avec ma thèse.  J’ai souvent l’occasion de présenter mes avancements auprès de partenaires industriel-le-s qui m’appuient et me questionnent sur mes différents choix et méthodes.  

  • Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes? 

Initialement, c’était par amour pour les défis, particulièrement oratoires. Bien sûr le défi est plus imposant lorsqu’en présentiel, mais je constate qu’il est beaucoup plus ardu de créer un lien avec le public et de capter l’attention à distance : ainsi, c’est un défi tout aussi de taille, mais bien différent. Je suis très étonnée de m’être rendue jusqu’ici dans le processus du concours, mais je m’en vois ravie! Les modifications que j’ai apportées entre les étapes du processus m’ont permis de m’améliorer continuellement et de gagner une certaine aisance à présenter. J’en suis fière!