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Sophie Rivara

École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), Suisse

Traquer la localisation spatiotemporelle et les interactions du senseur de l’immunité innée STING

Votre profil en bref... 

Je viens de Confignon, un village du canton de Genève, en Suisse romande. Je vis depuis une dizaine d’années à Lausanne, où j’ai étudié les sciences de la vie et la bio-ingénierie à l’EPFL (École polytechnique fédérale de Lausanne) avant d’entamer un doctorat en bio-ingénierie dans le laboratoire d’immunité innée de Andrea Ablasser, toujours à l’EPFL. En parallèle, je me plais à arpenter le monde, que ce soit au travers de voyages sac au dos en train, ou moins loin, à voile sur le lac Léman ou à pied dans les Alpes. Mais parce que la science et l’aventure ont besoin de profondeur, j’ai aussi un goût certain pour l’échange et le partage, que je cultive par l’apprentissage de langues étrangères, la pratique du théâtre et ma participation à des événements de médiation scientifique, dont MT180 !

  •  Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses?

Pas vraiment. Avant MT180, ma famille savait simplement que je travaillais dans le domaine de l’immunologie, et certains avaient bénéficié d’explications sommaires sur l’immunité innée et l’importance de détecter l’ADN cytosolique. Bien souvent, le plus gros défi est le fait que les personnes qui ne sont pas elles-mêmes scientifiques n’osent pas poser de questions, car elles sont certaines – souvent à tort – qu’elles ne vont rien comprendre!

  •  Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc. ?

Petite, je voulais devenir cuisinière, agente secrète, professeure de langue, écrivaine ou inventrice ! Bien plus tard, j’ai étudié les sciences de la vie, notamment, car ça me paraissait le choix le plus multidisciplinaire possible. Désormais, j’étudie les secrets de défense de nos cellules en faisant de la cuisine au labo pour comprendre les inventions de la nature et écrire à leur propos, tout en parlant plusieurs langues avec les collègues… À défaut d’un choix de carrière réfléchi, mes rêves d’enfant ont donc trouvé leur place dans mon quotidien!

  • Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant-e chercheur-euse? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur-euse?

Au quotidien, j’alterne entre expériences, culture cellulaire, sessions de microscopie et analyses de données ou recherche de littérature, ainsi que des réunions ou séminaires. Au début du doctorat, il y avait aussi des heures d’assistanat. Une expérience enrichissante et marquante en tant que chercheuse a été ma première conférence, en début de thèse, où j’ai pu rencontrer des centaines de chercheur-se-s spécialistes de mon domaine pendant quatre jours.

  • Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes?

Je participe à MT180, car, outre les aspects scientifiques, l’assistanat et les diverses activités de médiation scientifique auxquelles j’ai pris part durant ma thèse m’ont fait vibrer. Faire comprendre la recherche, son importance et ce qu’elle peut apporter, va de pair avec la science, lui donne un sens au-delà de « la connaissance pour la connaissance ». Et voir une étincelle d’intérêt ou de compréhension s’allumer chez son interlocuteur n’a pas de prix!