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Alphanie Midelet

Université Grenoble Alpes, France

Traitement du syndrome d’apnée obstructive du sommeil par pression positive continue : étude des données de télésuivi pour comprendre l’impact des modifications du traitement et prédire les évènements aigus

Votre profil en bref...

Originaire de la campagne du nord de la France, j’ai vécu une enfance sportive et riche en expériences qui ont favorisé mon ouverture d’esprit et le développement de mon appétit pour les sciences. J’ai étudié 5 ans à l'UTC (Université de Technologie de Compiègne) dans le cursus génie informatique et la structure sport élite pour pratiquer le cyclisme sur route et piste. Les entraînements et compétitions occupaient une grande partie de mon temps libre, mais j’ai tout de même profité des opportunités offertes par l’UTC en partant étudier 6 mois au Mexique, puis 6 mois en stage aux États-Unis, et en m’investissant dans l’épicerie solidaire pour les étudiant-e-s en situation de précarité. À la fin de mes études, j’ai migré dans les Alpes, à Grenoble, pour être data scientist au sein de l'entreprise Probayes. Quelques mois plus tard, j'ai décidé de poursuivre ma thèse dans le cadre d'une collaboration entre Probayes et le laboratoire HP2.

  • Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses?

Évidemment! Le plus gros défi est de faire comprendre aux membres de ma famille en quoi consiste mon quotidien derrière mon ordinateur. Je dois leur montrer les séries temporelles que j’étudie pour essayer de leur expliquer les algorithmes et modèles que j’utilise, et à quoi ça sert.

  • Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc.?

Ma recherche représente pour moi une expérience de plus pour développer mes compétences, mes connaissances, ma culture, mes interactions. Cela s’inscrit dans la continuité de mon parcours et correspond à mon profil selon plusieurs aspects : mon attrait pour les maths, l’informatique, mais aussi la compréhension de l’être humain et du sommeil en particulier, ma persévérance et mon goût du défi.

  • Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant-e chercheur-euse? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur-euse?

Ce que j’aime dans ma vie d’étudiante chercheuse, c’est qu’aucune journée n’est vraiment la même. Je code, rédige, prépare des présentations et des cours, enseigne, encadre des stagiaires, me forme. Je ne retiens pas une expérience en particulier, mais les échanges avec les médecins, les présentations orales et les enseignements que j’ai pu donner ont été des expériences que j’ai particulièrement appréciées durant ma thèse.

  • Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes?

J’ai décidé de participer pour communiquer les résultats de mes travaux auprès du grand public et améliorer ma capacité à prendre la parole en public, à synthétiser et structurer mon discours. Et puis, bien sûr, pour les moments forts que sont les finales dans de grandes salles de spectacle, et les rencontres avec les autres doctorant-e-s.