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Auteur et co-auteurs
Brianna Teupe
Université Concordia
5a. Résumé

Cette étude explore l'émergence rapide des traits raciaux des visages ainsi que la rapidité à laquelle les stéréotypes raciaux peuvent être activés. L’étude se penche sur les stéréotypes positifs (par exemple, les personnes asiatiques sont perçues comme « intelligentes » et les personnes noires comme « athlétiques ») et les stéréotypes négatifs (par exemple, les personnes asiatiques sont considérées comme des « porteurs de maladies » et les personnes noires comme des « criminels »). Des étudiants de premier cycle (n = 6) ont été exposés à des mots relatifs à l'intelligence, au sport, à la COVID-19 et à la criminalité pendant 200 millisecondes (ms), suivis de la présentation d'un visage d’une personne asiatique, noire ou blanche pendant 30 ms. Les participants devaient ensuite juger de la congruence entre le mot et le visage aussi rapidement et précisément que possible. Une analyse de régression logistique a révélé une tendance à associer les visages des personnes asiatiques à l'intelligence et les visages des personnes noires à l'athlétisme, à la criminalité et à la COVID-19. En utilisant une méthode encore inexplorée pour évaluer les préjugés, ces résultats suggèrent que les individus peuvent rapidement accéder aux stéréotypes raciaux et les appliquer dans leurs jugements, même après une brève exposition aux visages. Les limites de cette étude sont notamment la petite taille de l'échantillon et les problèmes potentiels liés à l'ensemble limité du matériel expérimental.