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Auteur et co-auteurs
Charlotte Savard
UdeM - Université de Montréal
Charles Lepage, Marie-Noëlle Simard, Natacha Paquette, Isabelle Gaudet
Université de Montréal , Université de Montréal, Université du Québec à Chicoutimi
5a. Résumé

Les enfants atteints de cardiopathies congénitales (CC) sont plus à risque de difficultés cognitives et de troubles du sommeil (Ryan et al., 2019), ayant aussi souvent des rythmes de sommeil irréguliers causés par de longs séjours en soins intensifs (Liamlahi et Latal, 2019). Ces problèmes de sommeil sont associés à des difficultés cognitives et verbales accrues (Combs et al., 2020). Cette étude rétrospective vise à évaluer si les troubles du sommeil à 42 mois prédisent le fonctionnement cognitif global à 60 mois chez 58 enfants atteints de CC, et si ces troubles à 42 mois sont liés à la qualité du sommeil à 60 mois. Une première régression linéaire montre que les difficultés de sommeil à 42 mois, mesurées par le questionnaire CBCL, n'expliquent pas de manière significative la variance du fonctionnement cognitif global évalué à 60 mois par la batterie intellectuelle WIPPSI-IV. Une seconde régression linéaire indique que les troubles du sommeil à 42 mois n'expliquent pas non plus la variance de l’indice de compréhension verbale évaluée par la WPPSI-IV (Objectif 1). Cependant, une corrélation modérée (r = 0,52, p = 0,001) est observée entre les troubles du sommeil à 42 mois et la qualité du sommeil à 60 mois mesurée par le questionnaire parental HIBOU, suggérant une persistance des troubles (Objectif 2). Il est donc nécessaire d'explorer d'autres facteurs de protection des habiletés intellectuelles et verbales, malgré la présence conjointe d’une CC et de difficultés du sommeil.