Centre intégré universitaire de la Mauricie et du Centre-du-Québec, Institut national de la recherche scientifique
5a. Résumé
Les eaux souterraines représentent la source d’eau potable pour une partie importante de la population au Québec et ailleurs dans le monde. Leur exploitation repose sur l’hydrogéologie, une science ralliant plusieurs disciplines permettant de comprendre les systèmes d’écoulement souterrain, de prévoir la profondeur des nappes phréatiques, ainsi que la qualité de l’eau qu’elles contiennent. Or, il fut une époque où le travail de recherche d’eau était effectué par des sourcier et des sourcières, à l’aide de baguettes de bois ou de métal. Encore aujourd’hui, nombreuses sont les personnes qui perpétuent cette pratique, appelée radiesthésie. Nous présentons ici les résultats d’un projet visant à évaluer les résultats de la méthode radiesthésique traditionnelle, d’un point de vue scientifique. Pour ce faire, des objets ayant diverses propriétés (tuyaux faits de différents matériaux, vides ou contenant de l’eau douce ou salée, stagnante ou courante) ont été enfouis dans le sol. Une grille numérotée a été tracée au sol afin d’évaluer la qualité de la localisation des objets par radiesthésie. Les participants, avec ou sans expérience préalable en radiesthésie, devaient utiliser des baguettes de sourcier pour localiser les objets sur la grille. Les résultats ont été analysés statistiquement afin de déterminer si la méthode radiesthésique fonctionne d’un point de vue scientifique et si oui, quels paramètres (p. ex. : expérience du sourcier, eau douce/salée) influencent la capacité à détecter les objets.
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