Aller au contenu principal
Il y a présentement des items dans votre panier d'achat.

Informations générales

Événement : 92e Congrès de l'Acfas

Type : Colloque

Section : Section 400 - Sciences sociales

Description :

Il existe actuellement un engouement en recherche pour la « mémoire collective ». Des études portent par exemple sur des événements précis comme la marche du pain et des roses ayant précédé le mouvement social à l’origine de l’adoption de la loi de lutte contre la pauvreté au Québec (Dufour, 2003). D’autres s’intéressent aux traces mémorielles d’événements marquants comme mai 68 (Guilhaumou, 2010) ou le printemps érable (Roy, 2016). D’autres étudient la « communautarisation » ou l’affrontement des mémoires, comme Stora (2021) sur la décolonisation. Des recherches analysent également la mémoire dans les mouvements et, ainsi, la transmission des savoirs militants de génération en génération (Lamy, 2018; Mathieu, 2007). Globalement, les principaux travaux portent sur des mouvements sociaux d’ampleur, visibles dans l’espace public (Daphi et Zamponi, 2019). Force est de constater un déficit de connaissances sur les différents mouvements et pratiques en ce qui concerne la lutte contre la pauvreté. Le travail de mémoire est un long processus de réflexion et d’appropriation collective qui sert à interpréter le présent (Kubal et Becerra, 2014). Il est souvent attaché à une démarche de recherche-action ou d’immersion qui nécessite un long investissement de la part de tous les participants, un travail de recherche documentaire conséquent et une réflexion sur les stratégies de mobilisation des connaissances. En matière de lutte contre la pauvreté, plusieurs éléments de contexte peuvent expliquer cette absence de traces : l’histoire du mouvement et son rejet de la théorisation, l’éclatement des luttes contemporaines, la criminalisation de la pauvreté qui empêche parfois de recueillir les témoignages des premiers concernés, la pénurie de main-d’œuvre, le vieillissement de figures marquantes et le manque de relève, entre autres. Ce colloque s’inscrit donc dans une démarche d’état des connaissances sur la mémoire collective des mouvements et des pratiques de lutte.

Date :

Format : Sur place et en ligne

Responsables : Partenaire :

Programme

Panel / Atelier

Accueil et mot d’introduction

Salle : D-3018 — Bâtiment : ETS - Bâtiment D

Communications orales

Les enjeux sociopolitiques de la pauvreté

Salle : D-3018 — Bâtiment : ETS - Bâtiment D

Communications orales

La pauvreté et les personnes concernées

Salle : D-3018 — Bâtiment : ETS - Bâtiment D

Dîner

Dîner

Salle : D-3018 — Bâtiment : ETS - Bâtiment D

Communications orales

L’analyse de pratiques de luttes passées et contemporaines

Salle : D-3018 — Bâtiment : ETS - Bâtiment D
  • Communication orale
    L’article 45 de la Charte des droits et libertés de la personne et la lutte à la pauvreté : étude de l’arrêt Gosselin (sur la parité des jeunes à l’aide sociale)
    Christine Vézina (Université Laval)
  • Communication orale
    « On n'a pas le droit de se priver de l'intelligence et du savoir des personnes en situation de pauvreté ». Lutter contre la pauvreté avec et à partir des personnes confrontées
    Berenger Benteux (UdeS - Université de Sherbrooke)

Communications orales

La transmission de la mémoire collective des pratiques et des luttes

Salle : D-3018 — Bâtiment : ETS - Bâtiment D
Présidence : Naomi Bovi (CREMIS)

Panel / Atelier

Discussions sur les enjeux de la recherche sur la pauvreté et la formation à l’action sociopolitique

Salle : D-3018 — Bâtiment : ETS - Bâtiment D