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Auteur et co-auteurs
Flavie Vézina
UdeS - Université de Sherbrooke
Laurie-Anne Kosak, Evelyne Touchette, Fabricio De Andrade Rocha, Katherine Pascuzzo, Gabrielle Garon-Carrier
Université de Sherbrooke, Université du Québec à Trois-Rivières
5a. Résumé

Les mères sont particulièrement à risque de vivre des problèmes de santé mentale comme la dépression post-partum en contexte de périnatalité. Ce risque serait d’autant plus élevé pour les mères monoparentales. Ceci ne serait pas sans conséquence pour l’enfant; la dépression maternelle (DM) est associée à des difficultés de sommeil chez les bébés de 0 à 2 ans. Il est bien démontré que le soutien et la coopération du coparent vis-à-vis les soins à l’enfant permettent de diminuer les symptômes de la DM, mais pourraient-ils atténuer l’effet de la DM sur le sommeil du bébé?

Cette étude s’appuie sur une cohorte de 3 977 bébés (51 % de filles) et examine si l’association entre la DM (faible vs élevée) et le sommeil de nuit du bébé est modulée par le statut de coparentalité de la mère (sans coparentalité, coparentalité faible, ou élevée). À 5 mois post-partum, le niveau de DM et la perception de la coparentalité de la mère ont été évalués. À 17 mois, les mères ont rapporté la durée totale du sommeil de nuit du bébé. Plusieurs covariables (caractéristiques du bébé, de la mère) ont été incluses dans les analyses de covariance (ANCOVAs). Lorsque le niveau de DM est élevé, les bébés de mères sans coparentalité (monoparentales) dorment en moyenne 22 minutes de moins par nuit que les bébés de mères ayant une coparentalité élevée. Ce projet aide à la compréhension des facteurs familiaux liés aux difficultés de sommeil des bébés pour mieux prévenir ces difficultés et les conséquences développementales associées.