Les populations autochtones sont confrontées à de nombreux obstacles pouvant limiter la persévérance scolaire et expliquer les faibles taux de diplomation observés en comparaison avec les allochtones. Les transitions scolaires sont dépeintes comme déterminantes pour la persévérance. Cependant, très peu d’études comparent les facteurs qui influencent les transitions avec ceux de la persévérance et le rôle des familles, des communautés et du milieu urbain est généralement occulté. Ainsi, l’objectif de cette communication est de présenter les résultats d’un projet de mémoire décrivant le rôle de la famille, de la communauté et du milieu urbain dans la scolarisation d’étudiantes autochtones fréquentant un établissement collégial du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Ce mémoire s’insère dans un projet de recherche collaborative réalisé auprès d'étudiants autochtones au postsecondaire. Une analyse secondaire réalisée à partir du témoignage longitudinal de six étudiantes a permis d’identifier que la majorité des facteurs de risque et de protection touche la transition dans toutes ses étapes, ainsi que la persévérance. De plus, ils témoignent de l’importance des familles et des communautés sur l’intention d’entreprendre une transition et quant à la persévérance. Ces résultats sont particulièrement importants afin de bonifier l’accompagnement des étudiants autochtones et les taux de diplomation postsecondaires qui s’avèrent essentiels pour améliorer les conditions de vies des communautés autochtones.
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