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92e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Gwendoline Karoui
Université Laval
Céline Tallet, Jamie Ahloy-Dallaire
INRAE (FRANCE), Université Laval
5a. Résumé

Dans les élevages, les animaux sont confrontés à plusieurs défis pouvant affecter leur bien-être, incluant d’entretenir une bonne relation avec les travailleurs humains. Une relation positive est bénéfique pour l’état de santé et l'état émotionnel des animaux et également pour les conditions de travail des humains.

Le projet de recherche a porté sur la relation entre porcelets et humains. Après le sevrage, 94 porcelets ont été soumis à une combinaison de 3 traitements expérimentaux. Ils recevaient des manipulations humaines régulières soit douces (H+) ou rudes (H-); étaient entrainés régulièrement pour un test cognitif avec un expérimentateur (E+) ou sans (E-); et vivaient en parc enrichi (jouets + tourbe) ou standard. Leur relation à l’humain a été évaluée à 3 âges différents dans un test standardisé.

Avec le temps, la relation à l’humain s’améliorait et les porcelets devenaient moins craintifs, peu importe le type de manipulations reçues. Dans le groupe H+, les porcelets E+ étaient moins intéressés par l’humain dans le test mené après 20 sessions de manipulations. À cette phase de l’entraînement, ils devaient s’habituer à rester seuls, tâche difficile pour des animaux grégaires.  Ils ont pu créer une association négative entre humain et isolement, contrairement aux porcelets H+/E- qui ont gardé l’association positive entre humain et caresses. Ces résultats indiquent que la relation à l’humain se développe avec le temps et dépend du contexte dans lequel l’animal interagit le plus avec l’humain.