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92e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Judith Beaulieu
UQO - Université du Québec en Outaouais
Noémia Ruberto, Catherine Émond
Université du Québec en Outaouais
5a. Résumé

L’ONU (2006), dans sa Convention relative aux droits des personnes handicapées, insiste sur le droit de tous, dont les élèves ayant une déficience intellectuelle (DI), d’apprendre à lire et/ou à écrire. Au Québec, la Politique de la réussite éducative (MESS, 2017) priorise également l’enseignement-apprentissage de la lecture et/ou de l'écriture pour soutenir la réussite de l’ensemble des élèves. Or, le milieu scolaire (enseignants, orthopédagogues, techniciens en éducation spécialisée (TES)) aurait des croyances erronées voulant que ces élèves ne puissent pas développer ce type de compétence et les attentes des personnes œuvrant dans le milieu ne seraient pas très élevées quant au potentiel de développement de compétences de ces élèves (Sermier-Dessemontet, 2017). Or, plusieurs recherches ont montré qu’il était faux de croire que les élèves ayant une DI et un trouble du spectre de l'autisme (TSA) ne pouvaient pas développer leur conscience phonologique et faire un traitement syllabique (Lemons et Fichs, 2010; Allor et al., 2013). En fait, l’étude de Sermier-Dessemontet (2017) permet de poser l’hypothèse qu’il existerait un lien entre les croyances des enseignants en lien avec le potentiel de développement des compétences en lecture et/ou en écriture des élèves ayant une DI et les pratiques pédagogiques mises en œuvre auprès de ceux-ci. La présente communication vise à explorer ce lien. Un questionnaire a été envoyé à un groupe d’enseignants et d’orthopédagogues. Les résultats permettent de dresser des profils de croyances associées aux pratiques mises en œuvre.