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Auteur et co-auteurs
Clémence Peyrot
UdeM - Université de Montréal
5a. Résumé

La peur est une émotion essentielle qui assure la survie de l’espèce. Elle peut être étudiée en laboratoire par un paradigme de conditionnement de peur. Celui-ci consiste à associé un stimulus neutre (ex., une couleur) à un stimulus aversif (ex., un choc électrique). La présentation de plusieurs associations entre la couleur et le choc induit une réponse conditionnée de sorte que la lumière induit la peur à elle seule. Après un délai, un rappel peut être effectué pour tester si la mémoire d’extinction a été consolidée. Il a été montré que le stress augmente la consolidation, surtout pour les événements négatifs. Cependant, les effets du stress sur l’extinction de la peur demeurent peu étudiés chez l’humain. Notre étude vise à identifier l’impact du stress sur l’apprentissage et la consolidation de l’extinction de la peur. Au jour 1, les participants sont exposés au conditionnement de peur. Au jour 2, ils sont assignés aléatoirement à un stresseur ou une condition contrôle. L’extinction de la peur est ensuite effectuée. Au jour 3, la mémoire de l’extinction de peur est testée. Lors des trois visites, afin d’évaluer la réponse de peur, la réponse galvanique est mesurée. Les résultats suggèrent que les participants du groupe stressé présentent une réponse galvanique plus élevée que le groupe contrôle face au stimulus conditionné qui a subi l’extinction lors du rappel au jour 3. Le stress viendrait donc altérer la consolidation de l’extinction.