Aller au contenu principal
Il y a présentement des items dans votre panier d'achat.
Auteur et co-auteurs
Sarah-Maria Leblanc
UQAR - Université du Québec à Rimouski
Patricia-Anne Blanchet
Université de Sherbrooke
5a. Résumé

L’état actuel de la condition féminine à l’échelle mondiale est préoccupant. La prise de parole dans l’espace public apparait comme un chemin prometteur de changement social. Dans ce contexte, un collectif de création perdure depuis dix ans, constituant une source d’inspiration pour sa communauté. Les Tisserandes est un collectif organisant à chaque année un spectacle multidisciplinaire à l’occasion de la Journée Internationale de la Femme. Interpellées par des questions d’écologie et de féminisme, ce spectacle a été une voie de passage pour unir nos besoins d’expression artistique et de contribution au monde. De quoi est constituée la réussite de ce projet et quelles conditions favorisent sa continuité dans le temps ? Cette recherche-action s’appuie sur le paradigme compréhensif mené à la première personne. Elle emploie comme terrain notre expérience de praticiennes-chercheuses au sein du collectif. Ancrée dans les champs de recherche de la psychosociologie et de la pédagogie de l’art, la méthodologie employée utilise récits de pratique, observations participantes et vidéos, entre autres. Dans la lignée de l’écoféminisme et des théories du groupe optimal de St-Arnaud (2008), nous explorons le concept d’engagement social dans un contexte de création collective. La triangulation des données nous permet de dégager des stratégies fécondes, exprimées par la continuité du collectif. De là est né un modèle transposable à d’autres pratiques artistiques à visée sociale.