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Auteur et co-auteurs
Vincent Paquin
Université McGill
Zoey Lavallee, Maxime Huot-Lavoie, Covadonga M Díaz-Caneja, Sinan Gülöksüz
Département de philosophie, Université McGill, Faculté de médecine, Université Laval, Department of Child and Adolescent Psychiatry, Institute of Psychiatry and Mental Health, Hospital General Universitario Gregorio Marañón, IiSGM, CIBERSAM, Instituto de Salud Carlos III, School of Medicine, Universidad Complutense, School for Mental Health and Neuroscience, Maastricht University
5a. Résumé

L’usage problématique des jeux vidéo se distingue du « temps d’écran », car il est défini comme un usage excessif, difficile à contrôler, et ayant un impact négatif sur le fonctionnement. Selon certaines études, l’usage problématique des jeux vidéo est associé de façon prospective avec les symptômes psychotiques chez les jeunes, possiblement dû à l’isolement social. Toutefois, le rôle des facteurs protecteurs sociaux n’a pas encore été étudié. La présente étude vise à évaluer l’association entre l’usage problématique des jeux vidéo et les symptômes psychotiques à la préadolescence, ainsi que le rôle protecteur du réseau social. Les données proviennent de l’Adolescent Brain Cognitive Development Study, une cohorte de 12 000 jeunes de la population générale des États-Unis. Les analyses ont été effectuées dans un sous-échantillon de 6 403 jeunes (âge moyen : 12 ans; sexe féminin : 57,8 %) après l’exclusion des données manquantes. Les résultats préliminaires indiquent une association entre l’usage problématique des jeux vidéo et les symptômes psychotiques 1 an plus tard, après l’ajustement pour les symptômes psychotiques antérieurs, l’historique familial de psychose et les facteurs sociodémographiques (coefficient = 0,127; IC 95% : 0,101, 0,153). Les analyses en cours évalueront le rôle du réseau social des jeunes en tant que facteur modérateur de cette association. Les résultats escomptés permettront de guider les interventions cliniques chez les jeunes utilisateurs de jeux vidéo.