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Auteur et co-auteurs
Béatrice Ghattas
UQAM - Université du Québec à Montréal
Manon Bergeron, Alexa Martin-Storey
Université du Québec à Montréal , Université de Sherbrooke
5a. Résumé

Problématique
Il est documenté dans la littérature que les étudiant·es trans et non binaires (TNB) subissent plus de violences sexuelles en milieu d’enseignement supérieur que leurs pairs cisgenres. L’étude des répercussions de ces violences et des différences intragroupe permettra une meilleure compréhension de la problématique et l’amélioration de services d’aide parfois peu adaptés aux réalités diverses de cette population. 

Objectifs
L’objectif du projet est de comparer les répercussions des violences sexuelles en milieu collégial (VSMC) subies par divers groupes d’étudiant·es TNB, puis d’explorer les facteurs pouvant être associés à ces répercussions, comme l’identité / la modalité / l’expression de genre et la perception d’un climat cissexiste dans le milieu. 

Méthodologie
Les données proviennent d’une banque anonymisée du projet Alliance 2SLGBTQIA+, un projet partenarial piloté par la Chaire de recherche sur les violences sexistes et sexuelles en milieu d’enseignement supérieur (VSSMES). Des analyses secondaires ont été menées avec un échantillon d’étudiant·es TNB ayant subi des VSMC (n = 367). 

Résultats
Les résultats des analyse de la variance (ANOVA) indiquent qu’il existe des différences significatives entre certains groupes, notamment entre les hommes trans et les personnes non binaires, au niveau des répercussions totales rapportées. Les résultats finaux, incluant ceux des régressions linéaires, seront présentés dans la communication libre. Ces résultats confirment que les personnes étudiantes TNB ne rapportent pas toutes les mêmes répercussions à la suite des VSMC vécues.