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Auteur et co-auteurs
Sabrina Verreault
UdeM - Université de Montréal
Audrey Legendre, Daphnée Gelinas, Julien Morizot
Université de Montréal
5a. Résumé

Plusieurs études ont identifié la dépression comme un prédicteur important de la consommation de substances psychoactives des adolescents. Toutefois, peu d’études ont testé le modèle transactionnel qui postule l’existence de relations bidirectionnelles. Dans ce modèle, les symptômes dépressifs prédisent la consommation subséquente, mais la consommation prédit aussi des changements des symptômes dépressifs subséquents. La présence de telles relations bidirectionnelles peut permettre de mieux expliquer l’aggravation des problèmes d’adaptation des adolescents. De plus, peu d’études prennent en compte les différences de genre dans ces relations prédictives. Cette étude visait donc à évaluer les relations bidirectionnelles entre la consommation et les symptômes dépressifs durant l’adolescence tout en testant l’effet modérateur du genre. Les données utilisées proviennent d’une étude longitudinale prospective de cinq ans chez 1 036 adolescents évalués à trois reprises entre le secondaire 1 et 5 et provenant de sept écoles de la région de Montréal, de Laval et de Québec. Des modèles autorégressifs à décalage croisé ont permis de confirmer qu’il existe des relations bidirectionnelles entre la dépression et la consommation de substances psychoactives ainsi que des différences de genre. La présente étude pourrait permettre une meilleure compréhension des mécanismes développementaux des problèmes d’adaptation ainsi que d’améliorer les stratégies de dépistage des adolescents à risque.