Cégep de la Gaspésie et des Îles, Université de Montréal, Université Laval
5a. Résumé
Dans les milieux littoraux, les plantes annuelles telle la salicorne sont fragiles. Dans l’est du Canada, cette espèce comestible très recherchée par les restaurateurs n’est pas encore cultivée et la mise au point de nouvelles méthodes de culture pourrait contribuer à empêcher la cueillette excessive. Tolérante au sel, la salicorne du Saint-Laurent est une bonne candidate pour la diversification des cultures maraîchères en région côtière. Les premiers essais de culture de la salicorne menés au cégep de la Gaspésie et des Îles ont été marqués par une floraison précoce, ce qui rend les plantes impropres à la consommation. Notre projet vise à comparer des stratégies aptes à retarder la floraison. Des semences récoltées en milieu naturel ont été utilisées pour réaliser des cultures dans un mélange terre-sable et dans un système hydroponique. Deux intensités de lumière (200 c. 450 micromoles photons m-2 s-1) et trois photopériodes (12, 14 et 19 h d’éclairage par jour) ont été testées. Durant les 7 semaines de mesures, la vitesse de croissance des plants a été plus élevée en hydroponie qu’en terre, tandis que 19 h d’éclairage par jour ont retardé la floraison. Les résultats montrent aussi des différences de croissance associées à l’intensité d’éclairage et à la photopériode. Outre son intérêt gastronomique, la salicorne est riche en molécules d’intérêt pour les industries cosmétiques et pharmaceutiques.
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