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Auteur et co-auteurs
Chloé Charest-St-Onge
UQAM - Université du Québec à Montréal
François Poulin
Université du Québec à Montréal (UQAM)
5a. Résumé

Le niveau de conflits avec les parents continue d’évoluer et d’être associé à l’adaptation psychologique bien après l’adolescence. La diversité des parcours de vie des jeunes adultes suggère que cette évolution soit variée. Cette étude vise à 1) décrire l’évolution des conflits avec la mère et le père de 16 à 30 ans, et 2) examiner les liens avec l’adaptation à 33 ans. Les données proviennent d’une étude amorcée en 2001 auprès de 390 élèves de 6e année (58 % de filles) et toujours en cours. L’échelle de conflits du Network of Relations Inventory (Furman et Buhrmester, 1985) a été remplie 9 fois entre 16 et 30 ans, pour chaque parent. L’adaptation a été mesurée avec l’inventaire de dépression de Beck (1996) et l’échelle de satisfaction de vie de Diener et al. (1985). Des analyses de trajectoires en classes latentes ont identifié 2 trajectoires de conflits pour la mère ; 1) élevés avec diminution linéaire (18 % des participants) et 2) bas avec diminution quadratique (82 %) et pour le père ; 1) élevés et stables (15 %) et 2) bas avec diminution quadratique (85 %). En contrôlant pour le sexe et les symptômes dépressifs à 15 ans, des régressions multiples révèlent que les participants assignés aux trajectoires de conflits élevés avec la mère et le père rapportent plus de symptômes dépressifs à 33 ans. L’étude suggère que les conflits parent-enfant peuvent perdurer pour certains individus et que cela peut être lié spécifiquement à la présence de symptômes dépressifs même à l’âge adulte.