5a. Résumé
Les nanoparticules (NPs) métalliques sont utilisées dans la vie de tous les jours en raison de leurs propriétés extraordinaires. Elles trouvent application dans divers domaines (automobile, science médicolégale (forensique), pharmaceutique, énergie…) et les plus rencontrées sont celles à base de métaux (Al, Ag, Au, Fe, Pt, Pd) ainsi que d’oxydes métalliques (TiO2, ZnO, SnO2, Fe2O3, NiO, CeO2). Cependant, des questions se posent quant au risque posé par ces NPs sur la santé. Des études ont démontré la présence de nanoparticules dans l’environnement (air, eaux, sédiments, végétation) ainsi que dans les aliments. Il est donc essentiel de pouvoir détecter leur présence dans les fluides biologiques (urine, sang) et les tissus (organes) afin d’évaluer l’exposition de l'humain. Le projet vise le développement de méthodes de dépistage de nanoparticules métalliques en utilisant l’approche SP-ICP-MS, de manière qualitative ou semi-quantitative, autant pour les multinanoparticulaires monoélémentaires que pour les nanoparticulaires multi-élémentaires. Ultimement, l’analyse des signatures chimiques des NPs pourrait permettre d’inférer la source des nanoparticules ainsi qu’inférer la région d’origine du sujet. Une cueillette de spécimens est envisagée chez les étudiants en science forensique de l’UQTR qui auront utilisé des nanoparticules pour le poudrage de traces et d'empreintes digitales dans le cadre de leur formation et les techniciens de scène de crime qui les utilisent pour les traces latentes.