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91e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Camille Bisson
Université d’Ottawa
Marie-France Lafontaine, Michelle Lonergan , Audrey Brassard, Natacha Godbout, Katherine Péloquin, Jean-François Bureau
Université d'Ottawa, Université de Sherbrooke, Université du Québec à Montréal, Université de Montréal
5a. Résumé

Une blessure d’attachement, marquée par un sentiment de trahison ou d’abandon, peut survenir dans une relation de couple à un moment critique de besoin de soutien. Pour les partenaires blessés, une blessure d’attachement peut être vécue comme un traumatisme relationnel et être associée à un cycle d’interaction négatif dans la relation. Ce cycle peut, notamment, inclure de la victimisation et perpétration de violence psychologique entre partenaires intimes (VPI). Ainsi, cette étude vise à mieux comprendre le chevauchement théorique entre les concepts de blessure d’attachement et de VPI psychologique, en examinant la prévalence de VPI psychologique (victimisation et perpétration) lors des trois derniers mois chez de jeunes adultes (18-30 ans) ayant subi, il y a plus de trois mois, une blessure d'attachement dans leur relation amoureuse actuelle. Parmi 347 participants ayant rempli des questionnaires en ligne, environ 73 % ont déclaré avoir été victimes ou auteurs de VPI psychologiques (respectivement), et 70 % ont rapporté avoir vécu de la VPI psychologique bidirectionnelle. Il est possible que la bidirectionnalité de ce phénomène s’explique par le vécu de violence conjugale situationnelle, marquée par de la colère et frustration résultant d’un conflit non résolu, comme une blessure d’attachement. Ces résultats aident à contextualiser les taux de VPI psychologique chez les jeunes adultes s’identifiant comme partenaires blessés. Les implications théoriques seront discutées.