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Auteur et co-auteurs
Séverin Yapo
Université Félix Houphouët-Boigny, Côte d'Ivoire
Annick Jacquine Emma-Christelle Yapi épouse Yapo
Ministère de la Fonction publique, Côte d'Ivoire
5a. Résumé

En Côte d’Ivoire, par quel mécanisme les compétences des acteurs du secteur informel (ASI) seront-elles reconnues? L’hypothèse est de valider les acquis de l’expérience. La mise en œuvre du mécanisme de sortie de l’informel (MSI) pour les acteurs relevant de différents métiers et dont les niveaux linguistiques, comptables et professionnels sont variés, dépendra de cinq facteurs : le regroupement des ASI par corps de métiers; le dépôt journalier d’une économie dans une caisse à vocation professionnelle (DJECVP) par l'ASI; des responsables en économie de métier (EM) dotés de compétences en économie sociale et solidaire (ESS); la collaboration de tous au développement du DJECVP et au contrôle des finances sur base de textes consensuels, contraignants et respectés; la conversion des expériences de métier en des compétences formalisées via des certificats délivrés par un organisme agréé après les formations complémentaires réalisées selon le niveau de l’ASI. Cependant, la collaboration nécessaire au maintien du MSI apparaît comme un objectif délicat pour les responsables EM. En sciences de l’administration, la notion de MSI est éclatée et peu étudiée. À partir de résultats préliminaires issus d’un projet de recherche comparant trois types de métiers du secteur informel à Abidjan, capitale économique du pays, nous tenterons de mieux cerner le MSI relativement à la décentration des administrateurs de proximité, aux dynamiques de mutualisation des ressources et de sortie de l’informel.