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Auteur et co-auteurs
Andrée-Anne Hudon Thibeault
Cégep de Saint-Félicien
Sébastien Girard, Melissa Zbacnik-D'antonio, Jean-François Vermette, Louis Gagné
Ecofaune boreale, Cégep Sorel-Tracy, Centre de transfert technologique en écologie industrielle
5a. Résumé

L’industrie de l’abattage des animaux génère de grandes quantités de peaux qui sont actuellement traitées comme des déchets. L’enfouissement de ces matières résiduelles occasionne des coûts, avec un impact sur la rentabilité des abattoirs et sur le coût de la viande. Avec une approche fondée sur l’économie circulaire, cette ressource peut être utilisée pour la production de cuirs et de peaux lainées grâce à un processus de tannage. À la demande de Viandes Lafrance, Écofaune boréale a travaillé sur un lot précommercial de 500 peaux de mouton afin de développer des méthodes de tannage innovantes et respectueuses de l’environnement. En réduisant la quantité de sel (NaCl) et en substituant le chrome par des tanins végétaux, nous avons obtenu un produit avec des caractéristiques intéressantes en vue de sa commercialisation. Une analyse du cycle de vie réalisée par le Centre de transfert technologique en écologie industrielle a confirmé, sur la base du cadre de l'étude et des données collectées, que ce nouveau processus a un impact moindre sur la santé humaine et sur les écosystèmes par rapport au scénario de référence, qui consiste à enfouir les peaux de moutons abattus et à importer des peaux lainées tannées au chrome. Ce projet a permis de démontrer la faisabilité du tannage des peaux de mouton au Québec avec un processus écoresponsable, tout en soulignant l’intérêt commercial et économique de ce produit.