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Auteur et co-auteurs
Ann-Pierre Raiche
UdeM - Université de Montréal
Jean-Pierre Guay, Catherine Proulx
Université de Montréal, Conseil National de Recherches Canada
5a. Résumé

Bien que le taux de crimes commis par des mineurs connaît une tendance à la baisse depuis plusieurs années (Allen, 2018), l'adolescence demeure une période cruciale pour l’augmentation des comportements antisociaux (Moffitt, 1993). Afin de diminuer le risque de récidive et d’offrir l’intervention la plus adaptée, une évaluation adéquate du risque et des besoins est requise. L’efficacité de cette évaluation réside, entre autres, dans la formation (Bonta, 2002). À ce jour, cette formation se résume à un atelier de formation de type magistral combiné à des vignettes cliniques. Or, cette approche présente certaines lacunes (p. ex. peu de validité écologique). Ces dernières années, l'utilisation de robots conversationnels (chatbots) a suscité un intérêt croissant dans plusieurs domaines (Okonkwo et Ade-Ibijola, 2021). Les objectifs de cette étude sont de 1) examiner l'acceptation et la confiance à l’égard d’un robot utilisé dans le cadre de la formation à l'évaluation du risque; et 2) examiner les facteurs qui influencent cette acceptation et cette confiance. Pour ce faire, 112 étudiants en criminologie ont été invités à réaliser un exercice avec un robot conversationnel lors d’une formation à l'évaluation du risque et à remplir divers questionnaires en ligne. Les résultats mettent en évidence des niveaux satisfaisants d'acceptation et de confiance dans le robot et suggèrent que l'acceptation et la confiance ne dépendent pas seulement de la conception du robot, mais aussi des certains facteurs individuels.