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Auteur et co-auteurs
Matthieu Ettien Afforo Guy
Université Alassane OUATTARA
Yao Jean-Aimé ASSUE , Brou Émile KOFFI
Université Alassane Ouattara, Bouaké-Côte d’Ivoire, Université Alassane OUATTARA Bouaké-Côte d’Ivoire
5a. Résumé

Les chiffres et les témoignages sont tous concordants de l'inégalité persistante en Côte d’Ivoire. La pauvreté féminine ne diminue pas à l’aube des réalités observées. Cette situation est plus cruciale en milieu rural, car 75% des femmes dans monde rural ivoirien vivent en dessous du seuil de pauvreté. Bien que les femmes représentent 48,4 % de la population ivoirienne, elles occupent 67 % dans l'espace de la pauvreté. L’autonomisation des femmes est reconnue comme un facteur clé de réduction de la pauvreté et de la croissance économique. C’est pourquoi l’État ivoirien a fait de la pauvreté féminine une lutte acharnée tout en incitant à l’entrepreneuriat féminin à travers des fonds d’appuis estimés à plus de 25 milliards de FCFA. Malgré cela, la pauvreté féminine persiste dans l’espace rural de la commune de Tiassalé. Cette étude vise à évaluer les stratégies entrepreneuriales mises en place par les femmes rurales face à la pauvreté féminine. Les résultats reposent sur l’exploitation des données de source secondaires et primaires. La méthode de quota a été adoptée. Cette méthode a permis d’échantillonner 193 femmes rurales. Les résultats obtenus montrent que les femmes rurales entreprennent dans diverses activités économiques (secteur primaire, secondaire et tertiaire) et les revenus tirés de ces activités permettent à 47% d’améliorer leurs conditions de vie en faisant face à la pauvreté.